COMMUNIQUE FINAL DU COPIL MANIEMA

     

    Il s’est tenue, le 28 Août 2024, dans la salle de réunion du  « CERCLE privé de la  SNCC  » de la ville de Kindu, la septième session du Comité de Pilotage du Programme REDD+ Intégré de la province de Maniema (PIREDD Maniema), sous la présidence de l’Excellence Monsieur le Ministre Provincial en charge de l’Environnement du Maniema, Me MASUMBUKO LUTAKA Francis vice président du COPIL et représentant personnel de son Excellence Monsieur le gouverneur de province MUSSA KABWANKUBI Moise président du de comité de pilotage du PIREDD-Maniema.

     

    Pour rappel, Le PIREDD Maniema est un programme REDD+, mis en œuvre par la GIZ, sous financement FONAREDD, avec l’appui de l’Initiative pour les Forêts de l’Afrique Centrale (CAFI). Ce programme intégré REDD+ de Maniema est une réponse holistique aux différents moteurs et causes de la déforestation. Il vise à atteindre deux objectifs majeurs, notamment (i) la réduction des émissions, l’augmentation des absorptions par la mise en place des forêts protégées et la restauration des paysages forestiers, et (ii) la réduction de la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie des communautés, par l’augmentation de revenus pour les ménages impliqués.

     

    Cette septième session du Comité de Pilotage avait pour objectifs les points suivants:

    • Evaluation du niveau d’exécution des recommandations de la 6ème réunion du COPIL ;
    • Présentation du rapport d’avancement du programme 2024 (première et deuxième trimestre) ;
    • Présentation des rapports des missions de suivi par les membres du COPIL;
    • Présentation d’une proposition d’ajustement des indicateurs du programme 

    Concrètement, cette 7ème réunion a abouti aux livrables suivants:

    • Un rapport de mise en œuvre du PTBA 2024 (Q1 et Q2) qui mettra en exergue un bilan chiffré de l’année 2024, dont : les réalisations, les contraintes, le niveau d’exécution financière du PTBA, les leçons tirées et les principales recommandations ;
    • Des rapports des membres de COPIL sur leurs missions de suivi d’avancement du programme au niveau résultats et indication avec des recommandations concrètes ;
    • La présentation des indicateurs réajustés et validés par le COPIL ;
    • Un rapport final comprenant les recommandations adoptées.

    Après échanges et discussions sur l’ensemble de ces points inscrits dans l’agenda, les membres du Comité de Pilotage ont procédé à leur validation par des décisions ad hoc, assorties des recommandations suivantes :

    1. Que le Ministre provincial de l’environnement prenne contact avec le procureur pour accompagner le service technique de l’environnement dans la formation et prestation de serment des OPJ à compétence restreinte ;
    2. Organiser un cadre de concertation au niveau provincial pour créer des partenariats en vue de financer la mise en œuvre des Plans de développement locaux ;
    3. Organiser une autre mission de suivi-évaluation des activités par les membres du COPIL un mois avant la prochaine réunion ;
    4. Achever en 2025 l’élaboration des Plan de développement locaux prévus par le PIREDD-Maniema pour cette phase, donc pour les ETDs Babene et Bakwange) ;
    5. Respecter les calendriers des activités et des saisons culturales ;
    6. Appuyer les projets de grande envergure pour une meilleure visibilité des activités sur terrain, dans le cadre de subvention locale ;
    7. Soumettre à la délibération de membres des COPIL les projets éligibles sélectionner pour les subventions locales ;
    8. Etendre les activités de fabrication foyers améliorés dans les 4 Territoires qui constituent la zone d’intervention du programme.

                                                                                       Fait à Kindu, 28 Août 2024

     Le Secrétariat du COPIL /PIREDD Maniema

    En visite en RDC, Lord Collins Highbury exprime sa satisfaction sur le programme Energie du gouvernement congolais financé via FONAREDD

    Le ministre d’État britannique en charge de l’Afrique, Lord Collins Highbury s’est dit satisfait du programme Energie du gouvernement congolais financé par le CAFI à travers le FONAREDD (Fonds national REDD). Un programme mis en œuvre par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Fonds des Nations Unies pour les Equipements (UNCDF) . C’était à l’issue d’une séance de travail avec la délégation de CAFI et FONAREDD, ce mercredi 21 août, à Kinshasa.

     

     

     

    Lord Collins Highbury a visité des entreprises congolaises engagées dans les solutions de cuisson propre et des énergies renouvelables. Lors de sa visite dans les installations du PNUD en RDC, le ministre britannique a été au contact de différents produits notamment des foyers améliorés, des Kits GPL, des briquettes, des bio digesteurs et des systèmes solaires. Il n’a pas caché la volonté de son gouvernement à apporter un soutien conséquent pour la mise à l’échelle de ce programme.

    « C’est ma première visite en tant que ministre de l’Afrique. Notre présidente de CAFI montre aussi cette détermination de travailler en partenariat. J’ai vu des excellentes entreprises déterminées à augmenter leur travail et travailler avec les communautés qui ont été laissées en arrière », a-t-il déclaré.

     

    Le programme Energie du gouvernement congolais vise à améliorer l’accès à l’énergie durable sur l’ensemble du pays. Il place la cuisson propre au cœur de ses actions. En effet, l’utilisation de combustibles traditionnels pour la cuisson expose les populations à de nombreux risques pour la santé et contribue à la dégradation des forêts en particulier et de l’environnement, en général.

    « Avec le financement de CAFI à travers le programme Energie, à ces jours nous avons plus de 50.000 ménages qui utilisent le foyers améliorés Jokoka et nous pensons qu’avec cette visite du ministre le bailleur nous amènera très loin pour la réduction de pression sur nos forêts », a indiqué Washikala Malango, d’Altech, spécialisée dans la diffusion de foyers améliorés de marque Jikokoa.

    Pour Yves Zawadi, Expert Energie UNCDF au Programme, cette visite du ministre d’État britannique témoigne de l’engagement du Royaume-Uni à soutenir les efforts de développement durable en RDC et le financement apporté par CAFI au programme est un exemple concret de cette coopération.

     

    Le programme Énergie, joue un rôle essentiel dans la transition énergétique en République démocratique du Congo. Les financements de la Grande Bretagne qui occupe actuellement la présidence de CAFI, pourrait aider à booster davantage les activités à travers le pays.

    « En investissant dans des solutions innovantes et en favorisant le transfert de technologies, la RDC pourra améliorer les conditions de vie de ses populations et contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable », a conclu Monsieur Collins.

    Notons que Lord Collins Highbury est arrivé en RD depuis le 19 août 2024, il annoncé de nouveaux investissements d’entreprises britanniques dans la croissance économique de la RDC, ainsi que de nouveaux financements britanniques pour les urgences sanitaires et les réponses humanitaires.   

     

    Le partenariat entre le Royaume-Uni et la RDC englobe une collaboration dans de nombreux domaines : commerce et investissement, climat et environnement, paix et sécurité, santé et éducation. Ma visite en RDC cette semaine a pour but de poursuivre sur cette lancée et d’entamer la prochaine phase de cette relation sous notre nouveau gouvernement, en travaillant en collaboration avec les dirigeants de la RDC, la société civile, les entreprises, les experts de la santé et du climat.   

     

     

    Source : https://environews-rdc.net/2024/08/22/

    Le FONAREDD représenté par son Secrétaire Exécutif National, M. Bavon N'SA MPUTU ELIMA à BALI 

    Conférence internationale sur les écosystèmes de mangrove durables

    L’objectif de la Conférence internationale sur les écosystèmes de mangroves durables était de promouvoir la conservation, la restauration, ainsi que la gestion et l’utilisation durables des ressources de la forêt de mangroves en s’appuyant sur les leçons tirées de la mise en œuvre d’une gamme d’initiatives et de projets de mangroves dans les régions tropicales.

    Le FONAREDD a été sélectionné dans le premier panel et ceci, a été l’occasion pour M. Bavon N’SA MPUTU ELIMA, Secrétaire Exécutif National du FONAREDD, d’exposer sur l’expérience innovante avec son partenaire de financement CAFI dans le cadre de la valorisation de l’effort de conservation des écosystèmes forestiers.

    De prime abord, il a été question de présenter l’historique du partenariat et les fenêtres d’intervention du FONAREDD afin d’insister sur le consensus trouvé autour des moteurs de la déforestation et l’approche intégrée de les adresser, par l’habilitation du cadre macro -économique global au travers du financement de l’élaboration des politiques et lois régissant les secteurs moteurs de la déforestation.

    Ensuite, il a été présenté les composantes essentielles des investissements territoriaux avec une forte fixation sur l’implication des autorités provinciales, locales ainsi que des populations récipiendaires attenantes aux forêts ;

    Les expériences de monétisation des crédits carbone ont été présentées dans la juridiction de Mai Ndombe, notamment avec ERA et le PIREDD Mai Ndombe, en insistant sur l’adéquation des financements CAFI et de la Banque Mondiale sur le Programme de réduction des émissions – ERPA – et le Contrat de vente et d’achat – CAVRE-des crédits carbone générés entre le Gouvernement et la Banque Mondiale dans la perspective de la pérennisation du financement des activités dudit programme.

    Enfin, des commentaires ont été faits sur le Programme de Paiement des Services environnementaux, lequel émarge du cadre programmatique du second partenariat en insistant sur ses périmètres d’intervention et le transfert monétaire qui en résultera en faveur des populations qui développeront des pratiques vertueuses en matière d’écosystèmes forestiers.

    Et ces commentaires ont mis en évidence les prérequis de l’habilitation du cadre macroéconomique global avec toutes ces politiques et lois sectorielles ainsi que les PIREDD territoriaux, particulièrement dans la structuration de la gouvernance de proximité.

    ECHOS DES PIREDD

    (8ème) réunion du Comité de Pilotage du Projet Intégré REDD+ de la Province de Kwilu (PIREDD-KWILU)

    Le Secrétariat Exécutif National du Fonds National REDD de la République Démocratique du Congo (FONAREDD) a pris part à la huitième (8ème) réunion du Comité de Pilotage du Projet Intégré REDD+ de la Province de Kwilu (PIREDD-KWILU) tenue à Bandundu-Ville le 25 Avril 2024. Pour rappel, le PIREDD Kwilu est mis en œuvre par l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA). Cette réunion était présidée par le Gouverneur de Province, Son Excellence Monsieur Félicien KIWAY MUADI, sur deux points essentiels : (1) présentation du Rapport d’Activité 2023 et (2) présentation du Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) 2024 avec addendum et augmentation supplémentaire des Fonds de la JICA.

    Pour l’année 2023, les activités réalisées se résument en 85 cartes participatives de PSAT élaborées et validées, 4 Groupe de travail organisés, 100 Services techniques mobilisés de manière cumulative, 7 réunions du COPIL organisés, 971 Ha avec les CLD, 273 Ha avec les fermiers, au total 4223 Ha d’Agroforesterie depuis 2019., Protection des lambeaux forestiers dans 85 villages, 18 729 Ha des mises en défens dans le PSAT, Préparation de 15 CLD au système de carbonisation dans les villages de RN1, 62 PSAT validés et 85 dont les cartes participatives validées de manière cumulative, 529 émissions diffusées en 2023 et 1 078 émissions diffusées de manière cumulative, 27 PGES au niveau village élaborés en 2023, ce qui donne au total 30 PGES réalisés soit 100%, MGP opérationnel.

    Il est à noter qu’au courant de l’année 2023, ce projet était réalisé avec un ralentissement dû notamment au retard de décaissement de fonds liés à l’addendum, la réduction des ONGs partenaires, la suspension et report des activités d’agroforesterie, la suspension des paiements PSE, le report des activités de PPAT/PLAT, le retard de promulgation des lois foncière et Aménagement du Territoire et les dépenses cumulatives.

    Ce projet intégré REDD+ avait bénéficié d’un co-financement initial de 4 M-USD du fonds CAFI/FONAREDD et 3,3 M-USD avec un supplément de 4,2 M-USD de la JICA après trois ans d’exécution. Etant retenu dans le cadre de la programmation rapide (Fast track) pour un financement supplémentaire de 5 M-USD du fonds CAFI/FONAREDD, sa mise œuvre inclura :

    • L’implication des autorités provinciales dans la sensibilisation des activités du projet en vue d’éradiquer les fausses rumeurs,
    • Tenir compte de l’agenda de la femme villageoise dans la sensibilisation en utilisant les MESSAGERS au niveau des villages
    • Le plan opérationnel d’exécution des activités au vu de temps restant
    • Proposition d’autres activités genre outre celles réservées à la journée de la femme
    • Renforcement des capacités du GTCRR en calcul du bénéfice-carbone et dotation en moyen de déplacement
    • Sécurisation des sites agroforestiers
    • Introduction des activités de la Biodiversité dans le PTBA 2024
    • Implication du CARG dans la sensibilisation des activités du projet en le dotant de moyen de déplacement
    • Prise en charge du personnel du projet PIREDD-Kwilu en cas d’accident par le projet PIREDD-KWILU.

    Après cette réunion, la délégation du Secrétariat Exécutif du FONAREDD a effectué une descente conjointe sur terrain avec les autres parties prenantes (Equipe JICA, Membres du Gouvernement Provincial, Membres du CARG et le Représentant du Secrétariat Général du MEDD) pour s’imprégner des réalités de terrain et l’impact des investissements.

    La visite de quelques sites (Nkutu, Kwaya, Bulungu2,  Mosango, Kakasa Nzundu, Camp Bulungu, et Langa) aux environs de la ville de Bandundu et Kikwit a suscité un enthousiasme dans le chef des communautés réunies en Comité Local de Développement (CLD) mais aussi a permis à la délégation de recueillir les plaintes et recommandations des communautés à l’occurrence : le besoin d’introduire d’autres cultures vivrières (Gnetum, Niébé, Soja et autres) pouvant permettre de faire face à la malnutrition qui sévit dans la région, la formation et l’introduction de l’apiculture dans les plantations d’Acacia et la formation sur le charbonnage durable.

    L’autorité Provinciale tout en étant fière des réalisations et l’atteinte des objectifs du projet, a remercié vivement les partenaires financiers (CAFI et JICA) ; et n’a cessé d’exhortée ses administrés à s’approprier ce projet qui est le leur et que les partenaires de mise en œuvre n’ont que le rôle d’accompagnement. En Outre, elle a promis de mettre toute les batteries en marche et instruire les services sectoriels pour barrer la route aux ventes illicites et non contrôlées de terres sur les espaces où sont installées les plantations par les CLD.

    Le Représentant Résident Adjoint de la JICA, a souligné le progrès réalisé malgré les difficultés rencontrées dont le phénomène Mobondo, ayant occasionné la suspension des activités du terrain et a salué les efforts des autorités provinciales qui ont permis d’établir la sécurité dans la Province. Il a demandé de privilégier les échanges entre les parties prenantes car la JICA continuera de soutenir le Projet PIREDD-KWILU et tout autre programme dans la Province du Kwilu relatif à la Conservation de la Nature.

     

     

     

    Pour le Secrétaire Exécutif National du FONAREDD Monsieur Bavon N’SA MPTU ELIMA, au regard d’un relâchement qui se faisait déjà observé dans certains CLD, il a encouragé les communautés à ne pas lâcher prise, et qu’au-delà de l’appropriation il va falloir bien entretenir les investissements car son institution ménagera encore plus d’efforts pour décrocher des fonds à canaliser vers les communautés afin d’améliorer les conditions socio-économiques tout en réduisant la pression sur les écosystèmes forestiers.

    ATELIER PSE

    Forêt : Le FONAREDD informe les parties prenantes sur le chantier de standardisation PSE

    Au cours de cette réunion qui a mise ensemble des différentes parties prenantes, les différents résultats obtenus dans la mise en œuvre des initiatives PSE, notamment dans le programme Intégré REDD (PIREDD), ont été passés en revue. Sur base de ces initiatives pilotes, le pays entend standardiser les paiements afin de capitaliser ce mécanisme, car chaque initiative a utilisé des outils différents selon le besoin.

    « Depuis l’année dernière, on travaille avec le FONAREDD et les différents projets, sur comment structurer les activités PSE, tout son processus partant des appels à candidatures jusqu’aux paiements finaux. C’est une étape absolument essentielle si on veut arriver à un programme tel qu’on le trouve dans d’autres pays, notamment en Amérique Latine », a précisé Bruno Huguel, conseiller technique senior à CAFI.

    Le but de cette réunion a été entre autres de présenter les résultats de différents outils utilisés dans le PSE, leurs forces et forces et obtenir les considérations des uns et des autres sur les nomenclatures claires afin d’éviter de confusions dans la centralisation des informations et ainsi construire un programme national PSE, tel que le gouvernement, le FONAREDD et le CAFI souhaite le développer.

     

     

    On a discuté sur les éléments à prendre en compte, et à ajouter à la version finale. Sur le système de validation des résultats, nous avons envisagé la possibilité d’intégrer toute une dimension de la qualité de la plantation. Il y a aussi les critères d’éligibilité que ça soit en termes d’identification des personnes physiques ou morales etc », a renchéri Bruno Huguel.

    Pour le délégué de la société civile à cette réunion, il est plus important que le PSE soit institutionnalisé et standardisé. Guy Kajemba, coordonnateur du GTCR-R pense que le faire pourrait résoudre le problème lié au coût d’opportunité.  « Nous avons voulu qu’on puisse uniformiser la nature du paiement pour qu’on n’y aille pas en ordre dispersé. Nous soutenons l’initiative et voulons que ça puisse bien marcher », a-t-il indiqué.

    Il a par ailleurs plaidé pour que cette standardisation soit le plus réaliste possible et que des consultations des parties prenantes soient organisées à ce sujet afin que cette question soit portée à la connaissance de toute la communauté. Car, estime-t-il, si une initiative paye moins et l’autre paye plus, cela peut générer des conflits entre communautés ou entre les initiatives. « Si on a un standard imposé à tout le monde, et suivi au niveau institutionnel cela pourra aider ».

    Selon les experts, la standardisation du PSE favorisera la simplification de ce système de paiement, et dérouler plus rapidement les interventions sur le terrain.

    Notons par ailleurs que la mise en place d’un programme de paiement pour services environnementaux est repris dans la deuxième lettre d’intention signée entre la RDC et le CAFI. Elle s’inscrit dans le démarche plus large de CAFI, de développer le PSE plus ambitieux et standardisé à l’échelle sous régionale, au niveau de l’Afrique centrale.

     

    (Environews)

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