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Quand l’agroforesterie redonne vie aux terres dégradées du Maniema
MASOLELA MASUDI fait partie des bénéficiaires appuyés par le PIREDD MANIEMA pour la mise en œuvre des activités agroforestières dans le village FATAKI. (Village situé dans le Terrioire Pangi, Province du Maniema)
«Le changement le plus remarquable que nous avons observé dans notre localité est celui de la saison sèche, qui devient plus longue que la saison des pluies, avec un soleil ardent. C’est qui est à la base de la diminution de la production agricole. Quand le projet est arrivé, des formations axées sur la préservation de l’environnement nous ont été proposées en associant la culture d’arachide aux arbres dans nos jardins. Grâce aux formations reçues, nous avons compris que c’est dans l’intérêt de notre communauté d’adopter l’agroforesterie afin de lutter contre les effets du changement climatique. Autrefois, le site où je me trouve actuellement était abandonné, car la terre n’était plus fertile. J’ai réussi à transformer cet espace en une terre agricole grâce à l’appui du Programme. Je cultive l’arachide comme culture principale que j’associe actuellement avec la plantation des avocatiers et des cacaoyers ». A-t-il déclaré.
Dans ce village, la population pratique traditionnellement l’agriculture itinérante sur brûlis. Face aux défis du changement climatique, de l’exploitation non durable des forêts, ces communautés ont été sensibilisées sur l’agroforesterie. Cette technique vise à soutenir les initiatives de restauration du paysage forestier à travers la plantation d’arbres dans les terres agricoles aux côtés des cultures vivrières.
En adoptant cette technique, les me ménages pourraient satisfaire leurs exigences en matière d’optimisation de la production agricole, générer des recettes financières et favoriser l’agro biodiversité, améliorant par conséquent leur moyen de subsistance.
Dans les zones d’intervention du PIREDD MANIEMA :
– 2 675 hectares ont été aménagés en intégrant les nouvelles pratiques agroforestières.
– 7 095 hectares ont été transformés en cultures vivrières (riz, maïs, soja, etc.), utilisant des semences améliorées et favorisant le développement de la chaîne de valeur.
5 novembre 2024 : Le Secrétaire Exécutif National du FONAREDD, M. Bavon N'SA MPUTU ELIMA a participé à l’atelier national sur la
redynamisation du processus ITIE en République Démocratique du Congo (RDC).
Cet atelier de quatre jours a réuni les parties prenantes intervenant au processus ITIE représentées par les responsables des entreprises publiques, des services techniques spécialisés, des entreprises privées et publiques, des représentants de la société civile et des organisations communautaires.
Le FONAREDD est l’un des livrables du processus REDD+ à l’instar de la Stratégie Cadre Nationale REDD+, du Plan d’investissement s’y rapportant et des mécanismes de mesure, de rapportage et de vérification des résultats (MRV). Ainsi le FONAREDD apparait comme l’instrument financier à la disposition du Gouvernement pour la mise en œuvre du Plan d’investissement de la stratégie cadre REDD+ et a été capitalisé par CAFI en 2016, consécutivement à l’adhésion en 2015 de notre pays à l’Initiative pour les forêts d’Afrique centrale en 2015. Par cette capitalisation, le Gouvernement et son partenaire de financement se sont accordés sur un package de mesures de réformes sectorielles et de renforcement des capacités d’une part et d’investissements territoriaux dans les provinces forestières d’autre part en vue d’implémenter les diverses réformes d’habilitation du cadre macroéconomique à l’échelle des territoires.
Le Secrétaire Exécutif National (SEN) a insisté sur l’approche holistique et intégrée de la gestion des moteurs de la déforestation et a mis en évidence le fait que la protection du couvert forestier national va au-delà des actions du seul Ministère de l’Environnement et du Développement durable et implique transversalement les autres ministères gestionnaires des secteurs, moteurs de la déforestation. De même que le SEN a vanté la démarche inclusive et participative de toutes les actions mises en œuvre pour la gestion des forêts, telle que transparait dans l’esprit du partenariat RDC-CAFI.
Pour renforcer la transparence des industries extractives, le SEN a insisté sur la traçabilité des ressources naturelles, en particulier les forêts, et a informé l’assistance du développement du Programme NORMES qui devra être mise en œuvre par la GIZ pour l’intrusion des normes REDD dans les secteurs des hydrocarbures et des mines et la soumission au COPIL du FONAREDD de ce mois de novembre du Programme d’Appui à l’Atteinte des Jalons qui concerne également l’ITIE en termes de renforcement des capacités, ceci pour la réalisation des repères du second partenariat dans le secteur des ressources naturelles.
ATELIER PSE
Le FONAREDD s’attèle à accélérer le processus d’institutionnalisation des PSE au niveau national
Le Secrétariat Exécutif du Fonds National REDD+ en partenariat avec le Ministère de l’Environnement et Développement Durable, a organisé un atelier de validation des outils nationaux standardisés pour le mécanisme de Paiements pour Services Environnementaux (PSE). Cette réunion s’est tenue à Kinshasa, ce mardi 22 octobre 2024, avait pour but de présenter aux ministères sectoriels clés la version finale des outils et canevas nationaux clés pour le chantier PSE en vue de leur validation. Ceci constitue un préalable à l’examen du dossier en Conseil des Ministres, à l’issue duquel il est prévu un atelier plus large de présentation des résultats pour assurer la diffusion des outils PSE en République démocratique du Congo.
« Nous nous sommes accordés sur le processus de paiement sur base des outils présentés. Nous cherchons à les attribuer aux organisations paysannes directement par des flux monétaires suivant qu’ils s’évertuent à utiliser durablement et rationnellement les terres. Nous avons pu uniformiser et standardiser les nouveaux schémas pour arriver à une bonne gestion des mécanismes PSE. Ce n’est plus un programme sectoriel de gestion intégré comme les PIREDD qui s’opèrent dans le cadre des projets des territoires. Celui-ci va se déployer sur toute l’étendue du territoire national. Nous allons y aller par étape, en réunissant tous les efforts des PIREDD basés dans les provinces. » A déclaré le Secrétaire exécutif du FONAREDD, Bavon Nsa Mputu Elima.
A l’en croire, toutes les différentes expériences des PIREDD ont servi de prérequis pour la gestion des surfaces en vue de soulager la pression sur les forêts. Pour y parvenir, ils travaillent avec les agences d’exécution des Nations unies ainsi que les Organisations Non Gouvernementales (ONG) nationales et internationales. Un processus qui valait la peine de prendre du temps afin d’une bonne planification.
« Ce chantier ambitieux des PSE doit en effet contribuer à confirmer le positionnement de notre pays comme une solution de premier ordre dans la lutte contre le changement climatique et l’érosion de la biodiversité. Dans ce partenariat entre CAFI et le pays, ce programme PSE constitue un engagement politique majeur de la seconde lettre d’intention endossée le 2 novembre 2021 en marge de la COP26 à Glasgow, lorsque les gouvernements de la RDC et du Royaume-Uni renouvelèrent le partenariat être CAFI et la RDC pour son développement vert sur la période 2021-2031. » A indiqué le Représentant du Secrétaire général à l’environnement et Développement durable.
Un projet qui n’est pas sans questionnement. Selon Maurice Matanda, Directeur de la Direction Inventaire et Aménagement Forestiers (DIAF), ce projet se doit d’être présenté dans sa réalité la plus totale. « Les choses sont présentées avec facilité. On n’arrive pas à nous faire comprendre, nous montrer combien c’est délicat, à travers ces outils et matériels adéquats à utiliser. Après on dira que la RDC n’est pas à la hauteur. » A-t-il insisté.
Un autre préalable pour aboutir aux bons résultats, outre la bonne pratique de l’utilisation des terres, c’est la gestion des conflits. Comment implanter un programme d’une telle envergure dans les communautés déchirées par des conflits fonciers faute de la loi y relative. « Il y a des innovations à travers les orientations politiques. Un mécanisme de gestion des plaintes a été mis en place. Pour ce qui est de la loi sur le foncier, elle se trouve actuellement en étude au niveau du parlement. Nous attendons. ». A éclairé Marie-Thérèse Kenge, chargée de suivi des peuples autochtones et communautés locales à la Commission Nationale pour la Politique Foncière.
Quant à la Société civile, elle se dit satisfaite par ce processus et attend des résultats probants. « On nous présente des outils qui vont rendre effectif le paiement des services environnementaux. C’est une thématique déjà abordée depuis longtemps. Il fallait attendre de mettre en place un certain nombre d’outils qui vont permettre que ce projet soit effectif pour répondre aux besoins des bénéficiaires mais ces outils doivent leur faciliter l’accès aux ressources. D’où la nécessité d’avoir des outils flexibles et adaptés aux réalités de notre pays mais aussi aux besoins et attentes des communautés qui travaillent dans ce secteur. Donc nous sommes satisfaits et continuerons à faire le suivi. » A martelé Issa Lingbelu, Chargé de programmes au Centre des Technologies Innovatrices et le Développement Durable (CTIDD).
"Shalifu Yapili : Une Mère Résiliente au Cœur de la Révolution Agricole grâce au Programme REDD+ Oriental"
Shalifu Yapili, 43 ans et mère de neuf enfants, incarne une véritable success story grâce au programme intégré REDD+ Oriental. Sur un hectare, elle cultive des palmiers à huile, tandis qu’un autre hectare est dédié aux cacaoyers et un troisième au café. En 2023, elle a vu ses cacaoyers fleurir et donner leurs premières cabosses, lui offrant l’espoir d’améliorer les conditions de vie de sa famille. Cette première récolte a été si prometteuse qu’elle l’a convaincue d’étendre sa plantation.
Membre du Comité local de développement Mpene Katanga dans le village de Bandinda, au PK 76 sur la route Kisangani-Bafwasende, Shalifu a initialement rejoint le programme à la suite d’une campagne de sensibilisation, encouragée par son mari dont la famille avait exploité une plantation de café dans le passé. Malheureusement, la culture pérenne avait presque disparu dans leur région, en raison du vieillissement des plantations et de l’insécurité ambiante. Aujourd’hui, elle a retrouvé le sourire et l’espoir.
Pour entretenir ses plantations dans une clairière d’une forêt dégradée, elle recherche de l’aide. Son ambition est de faire croître sa production de cacaoyers, afin d’augmenter ses revenus et offrir un avenir meilleur à ses enfants. Shalifu représente l’espoir et la résilience des communautés qui s’engagent dans des pratiques durables pour un développement rural prospère.
"Madame Clémence Belenda : Une Mère Résiliente Transformant son Avenir grâce à l'Agriculture Durable"
Elle a commencé par défricher et enfouir les herbes pendant un mois, facilitant ainsi leur décomposition pour fertiliser les sols. Grâce à l’accompagnement technique du PIREDD-O, elle a semé du maïs et des arachides, obtenant une récolte exceptionnelle, jamais réalisée auparavant dans son village.
Sa réussite a inspiré ses frères et sœurs à s’inscrire également dans le programme. Aujourd’hui, elle pratique avec succès l’agriculture durable et emploie une main-d’œuvre qui lui permet de cultiver 4 hectares par saison. En vendant le surplus de ses récoltes, elle a pu augmenter ses revenus, ce qui lui a permis d’acheter une pirogue, quatre chèvres et une moto pour son fils aîné, qui exerce le métier de taxi-moto sur l’axe Yawalo-Yelenge (Bac-Lindi) – Yawalo.
Madame Clémence Belenda est un modèle de résilience et de détermination. Son parcours illustre comment, avec le bon soutien et des techniques appropriées telles que le semis en ligne, le semis sous couvert végétal, la rotation des cultures et le paillage, il est possible de transformer sa vie et celle de sa communauté. Grâce à l’appui du PIREDD-O/Tshopo et à l’efficacité des nouvelles techniques résilientes, elle pratique aujourd’hui une agriculture durable et sédentaire, contribuant ainsi à réduire la pression sur la forêt.