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Du Déchet à l'Énergie : L'Initiative Eco MAKALA Business au Maniema

Dans la province du Maniema, ainsi que dans de nombreuses autres régions du pays, la dépendance au charbon de bois est alarmante et entraîne des problèmes croissants de déforestation. Face à cette problématique, le charbon vert se présente comme une solution prometteuse, capable de répondre aux besoins énergétiques tout en préservant l’environnement.
Pour promouvoir cette alternative durable, le programme PIREDD MANIEMA a choisi de soutenir des micro-entreprises locales. L’objectif est d’améliorer leur processus de production de charbon vert et de faciliter sa commercialisation, tout en contribuant à la protection de l’environnement et en stimulant le développement économique de la région.
En collaboration avec des ONG locales, le programme a fourni des formations sur la protection de l’environnement, l’entrepreneuriat et l’optimisation de la production. De plus, les micro-entreprises ont reçu un soutien matériel essentiel, comprenant des équipements comme des carbonisateurs, un malaxeur motorisé, une presse motorisée, ainsi que des sacs pour la collecte des déchets. Des équipements de protection ont également été fournis pour assurer une production durable.
Parmi ces micro-entreprises, Eco MAKALA Business se distingue. Fondée initialement comme une association, elle a su évoluer et diversifier ses activités en développant une solution énergétique innovante : le charbon vert Eco MAKALA.
Matthieu ILUNGA, l’un des fondateurs et gérant d’Eco MAKALA, partage son expérience : « Au départ, beaucoup de gens doutaient de notre initiative. Lorsque nous ramassions les déchets, nous étions souvent méprisés.
Cependant, nous avons pu compter sur le courage des femmes, qui ont mis de côté leur honte et se sont engagées dans ce défi avec détermination. C’est ce qui explique que notre jeune entreprise compte 13 femmes et 7 hommes. »
Pour produire le charbon vert, l’équipe de Matthieu commence par collecter des déchets biodégradables tels que les peaux de bananes, les épluchures de manioc, les fibres de noix de coco et les épines de maïs. Après un tri minutieux pour éliminer les impuretés, les déchets sont séchés au soleil avant d’être carbonisés. Ce processus garantit la qualité des briquettes.
Matthieu souligne : « Avant notre initiative, les déchets étaient souvent abandonnés. En distribuant des sacs vides aux ménages et marchés, nous avons encouragé le tri. Aujourd’hui, les mentalités changent et les gens savent où déposer leurs déchets. »
Eco MAKALA Business a eu un impact important sur l’assainissement à Kindu en transformant des déchets organiques en charbon vert. Cette initiative contribue à une gestion efficace des déchets, notamment dans les sites où les sacs poubelles étaient souvent abandonnés.
Avec l’appui du programme, Eco MAKALA Business a su répondre de manière durable aux besoins énergétiques des communautés, tout en s’attaquant aux problématiques environnementales et en favorisant la croissance économique de la province.
Actuellement, le charbon vert Eco MAKALA est accessible dans les trois communes de Kindu et dans neuf quartiers de Kalima, fournissant aux résidents une solution énergétique à bas prix. Un sac de 30 kg de briquettes est proposé à 30 000 FC, tandis que le même poids de charbon de bois se vend à 45 000 FC. Cela représente une économie considérable pour les consommateurs.
Autrefois négligé, Eco MAKALA a su surmonter les défis, et aujourd’hui, ce projet incite de nombreuses personnes à se tourner vers la production de charbon vert.
Voici les principaux avantages du charbon vert :
1. Protection des forêts : Réduit la déforestation.
2. Énergie renouvelable : Utilise des déchets biodégradables.
3. Moins de pollution: Émet moins de polluants.
4. Économie circulaire : Valorise les déchets.
5. Économies financières : Moins cher que le charbon de bois.
6. Création d’emplois : Stimule l’économie locale.
7. Sensibilisation écologique : Encourage des pratiques durables.
8. Santé améliorée: Réduit les problèmes de santé liés à la pollution.
9. Durabilité : Production respectueuse de l’environnement.
10. Renforcement communautaire : Soutient les micro-entreprises locales.
L'Autonomisation par l'Épargne : L'Impact des AVEC sur la Vie des Femmes à Shoko

Dans le village de Shoko, en province du Maniema, un nombre croissant de résidents, principalement des femmes, s’engagent dans les associations villageoises d’épargne et de crédit (AVEC). Ces groupes favorisent l’autonomisation de leurs membres, améliorant leurs conditions de vie tout en les impliquant dans la préservation des forêts.
Composées de 15 à 25 membres, ces associations se réunissent chaque semaine pour renforcer la solidarité et la confiance au sein de leur communauté. Grâce à des contributions régulières, elles créent un fonds commun accessible aux membres dans le besoin, avec un taux d’intérêt avantageux, ce qui améliore leur situation financière et favorise un sentiment d’appartenance collective.
Pour soutenir ces initiatives, le programme PIREDD MANIEMA fournit des outils essentiels tels que des caissettes, des carnets, des stylos, des registres et des calculatrices, facilitant ainsi la gestion des associations. En collaboration avec des partenaires locaux, y compris des ONG, le programme assure une mise en œuvre efficace des AVEC et propose des formations sur divers sujets tels que l’entrepreneuriat, la gestion des conflits, la protection de l’environnement, l’hygiène et l’égalité des genres.
La participation aux AVEC permet aux femmes d’accéder à des ressources financières qui leur étaient auparavant inaccessibles. Elles peuvent épargner, obtenir des crédits et investir dans des projets générateurs de revenus, tels que l’élevage ou la vente de produits maraîchers. Shako Omombo, par exemple, témoigne de son succès dans l’élevage de porcs, une activité qui lui permet de subvenir aux besoins de sa famille.
« Nous sommes parmi les premiers à bénéficier de l’appui du programme dans notre village. Grâce à nos économies et à nos crédits, nous avons constitué une caisse. À la fin du cycle, nous avons partagé l’argent, et j’ai pu acheter une truie pour faire de l’élevage. Aujourd’hui, je possède 7 porcs, et je peux en vendre si quelqu’un en souhaite un, tout en continuant à les reproduire. Avant, je n’avais aucune activité à part travailler dans les forêts. Aujourd’hui, grâce à notre association, je fais de l’élevage de porcs.
Les revenus de la vente me permettront de scolariser mes enfants et de penser à construire ma maison. C’est un pas en avant dans ma vie. »
Avant de rejoindre ces associations, de nombreux membres dépendaient exclusivement de la forêt pour leur subsistance. Désormais, ils diversifient leurs activités en s’engageant dans la vente de produits maraîchers et d’autres initiatives génératrices de revenus.
À ce jour, le programme PIREDD MANIEMA a soutenu la création de 419 AVEC, touchant plus de 11 326 personnes, dont 9 871 femmes, renforçant ainsi le rôle des femmes dans le développement communautaire et la préservation de l’environnement.
"LOMEA : Renaissance Écologique grâce à un Projet de Reboisement Communautaire"

À 21 kilomètres de la ville de KINDU, dans le secteur de WASONGOLA, territoire de KAILO, une belle histoire de renaissance prend forme grâce à un projet de reboisement communautaire mis en œuvre dans le village de LOMEA. Ce projet, conçu pour revitaliser le paysage dégradé de ce village, a vu le jour dans le cadre des initiatives du PIREDD MANIEMA, qui lutte contre la déforestation, l’érosion des sols et la perte de biodiversité dans la province du Maniema.
« Autrefois, cette terre était couverte d’une magnifique forêt, mais au fil des ans, les arbres ont disparu, et la terre est devenue infertile. Nous avons vu nos récoltes diminuer et la qualité de notre environnement se dégrader. Grâce à cette initiative, nous avons pu restaurer notre forêt. Aujourd’hui, nous sommes fiers d’assister à sa renaissance en tant qu’acteurs. » Le témoignage de Monsieur BWA MUSSA SALEH FILS met en lumière la prise de conscience collective des habitants de LOMEA, qui se sont engagés dans ce projet.
Une année et sept mois après le début du projet de reboisement communautaire dans ce village, les résultats sont clairement visibles. Ce qui était jadis une terre dégradée a évolué en une forêt en pleine revitalisation.
BUSHIRI BOLEKO XAVIER, président du Comité Local de Développement (CLD) de WASONGOLA, a été un acteur clé dans cette transformation. « Au départ, un terrain déboisé s’étendait devant nous, » se souvient-il. Grâce à l’engagement des habitants, ce paysage stérile a été métamorphosé en une forêt florissante. Les habitants ont pris à cœur leur mission, surveillant la croissance des jeunes acacias et entretenant les parcelles pour éliminer les mauvaises herbes.
Pour assurer le succès de ce projet, le PIREDD MANIEMA a collaboré avec diverses organisations locales, y compris des ONG, afin de maximiser l’impact des projets de reforestation. Ces partenariats ont permis de sensibiliser les populations à l’importance de restaurer leurs terres et de ne plus abattre les arbres de manière désordonnée, ce qui a des conséquences néfastes sur l’environnement.
De plus, pour renforcer l’engagement des communautés, une approche novatrice a été adoptée, centrée sur le paiement pour services environnementaux, mise en œuvre par le CLD de WASONGOLA avec le soutien financier du PIREDD MANIEMA. Ce mécanisme a permis aux communautés de recevoir une compensation financière pour les tâches réalisées, comme la création de pépinières et la transplantation d’acacias. Cette incitation a véritablement dynamisé les villageois, les encourageant à s’impliquer activement dans le reboisement et à envisager un futur durable pour eux et leur environnement.
Le succès de cette initiative repose sur l’enthousiasme des populations locales. À travers des campagnes de sensibilisation, elles ont compris l’importance du reboisement pour préserver leur écosystème. Dans ce village, 16 700 jeunes arbres ont été plantés sur 15 hectares, mobilisant 295 personnes.
Cette réussite a également inspiré les villages voisins, qui ont accueilli avec enthousiasme l’idée de reboisement dans leurs villages.
Aujourd’hui, les habitants de LOMEA récoltent les fruits de leurs efforts : une forêt en pleine renaissance, des sols plus fertiles et une biodiversité retrouvée. Pour assurer la pérennité de ce projet, l’introduction de cultures vivrières (manioc, arachides,) est prévue dès janvier 2025, visant à améliorer le quotidien des habitants tout en renforçant l’écosystème restauré.
Cette success story dépasse les frontières de LOMEA ; elle incarne l’espoir d’une mobilisation collective pour la préservation de l’environnement et la promotion de pratiques durables dans tout le secteur de WASONGOLA. Pour cette communauté, chaque arbre planté symbolise un pas vers la restauration de l’environnement et un engagement collectif pour un avenir durable.
La phrase « Ba mama ya LOMEA, mukuno kwa mukono, bega kwa bega tu ta panda accacia » provient d’une chanson d’une communauté qui célèbre l’unité et la coopération. Elle exprime un appel à l’action collective pour planter des acacias, renforçant ainsi le sentiment de solidarité au sein du village de LOMEA.
Données clés cumulées du reboisement Bois Énergie dans les zones d’intervention du programme (fin juin 2024) :
– Participants à l’activité : 1 413 personnes, dont 413 femmes
– Approche utilisée : Paiement pour services environnementaux (PSE)
– Superficie reboisée : 602 hectares de savane dédiés à la production de bois énergie
– Territoire : KAILO, KASONGO et KIBOMBO
Cette initiative vise à combiner le développement économique et la durabilité environnementale.
Agriculture Durable au Maniema : Comment la rizipisciculture transforme des vies

Bien que la province du Maniema soit riche en biodiversité et en ressources naturelles, elle est également confrontée à des pressions croissantes dues à l’exploitation des forêts, qui vise à satisfaire les besoins alimentaires, économiques et sociaux de sa population.
Pour faire face à ce défi, le PIREDD MANIEMA a sensibilisé les communautés sur des techniques agricoles durables, en mettant particulièrement l’accent sur la promotion de la rizipisciculture dans une province où la culture du riz était exclusivement pratiquée en forêt.
MALINDO KIZIALA Simon, un agriculteur basé à KALIMA, a vécu une transformation significative dans sa vie depuis qu’il a décidé d’adopter la rizipisciculture comme nouvelle approche pour cultiver le riz.
À Kalima, je pratique la rizipisciculture, une activité qui répond à mes besoins et à ceux de ma famille.
Auparavant, je cultivais du riz dans les forêts en utilisant des méthodes comme l’abattage d’arbres, le défrichage et l’incinération. Cependant, avec l’arrivée de l’ONG MAENDELEO, qui offre des formations et des activités liées à la transformation du riz, nous avons abandonné la culture itinérante sur brûlis au profit de la rizipisciculture.
Nous avons suivi une formation d’une semaine sur la rizipisciculture. Pour commencer nos semis, un soutien financier nous a permis d’aménager les étangs et d’acheter divers outils, tels que des machettes, des bottines, des houes, des bêches et des pioches. Nous avons également reçu des semences de riz Nerica 4 et une unité de transformation du riz, appelée Rizerie.
Lors de ma première récolte sur l’un de mes étangs, j’ai réussi à produire 75 bassins de riz. Cette récolte m’a permis d’acheter les matériaux nécessaires à la construction de ma maison, tels que des tôles, des driers et des chevrons, ainsi que des porcs pour commencer un élevage.
Avec l’argent de ma deuxième récolte, j’ai construit un entrepôt pour mes matériaux de construction, ce qui m’a permis de fabriquer des briques et d’engager un maçon. J’ai ensuite achevé ma maison grâce aux récoltes suivantes. Cette activité a permis à ma famille et à moi d’avoir un toit en matériaux durables et de subvenir à nos besoins alimentaires et à la scolarité de nos enfants.
Nous transformons notre riz dans des rizières créées par notre organisation non lucrative (ONG), ce qui nous permet de bénéficier de coûts considérablement réduits en tant que membres. En général, je vends le riz pour générer des revenus, tout en conservant une partie pour ma consommation familiale.
La production de riz dans les étangs présente des avantages par rapport à celle en forêt. Elle simplifie le travail, avec un cycle de récolte court de deux fois par an et une variété de riz. Contrairement à la culture sur terre ferme, qui demande un effort physique important et de longs déplacements, la rizipisciculture est plus efficace. En effet, un hectare en forêt ne donne que deux sacs de Paddy, alors qu’avec cette méthode, on peut récolter entre 10 et 15 sacs sur 0,5 hectare. De plus, dans les bois, la production peut être affectée par les conditions climatiques. Aujourd’hui, je peux vendre à la fois le riz et les poissons, ce qui me permet d’avoir au moins deux sources de revenus pour aider ma famille.
Ce projet répond à un problème crucial dans cette région : l’insécurité alimentaire concernant certains produits agricoles de base, comme le riz. Ici, le riz était souvent considéré comme un aliment réservé à une certaine catégorie de personnes. En raison du niveau de vie des habitants, il était difficile d’acheter régulièrement du riz tout en répondant à d’autres besoins.
Auparavant, un gobelet de riz se vendait à 4000 FC. Cependant, avec l’introduction de cette technique, la situation a radicalement changé. De nombreuses personnes ont rejoint les ONG pour bénéficier de soutien et commencer la rizipisciculture, ce qui a eu un impact significatif sur notre vie quotidienne. Aujourd’hui, le prix d’un gobelet de riz a chuté à 1500 FC, ce qui indique qu’il y a désormais d’importants stocks de riz dans la région de Kalima. Parfois, lors des récoltes, le prix d’un gobelet de riz sur le marché peut même descendre entre 500 FC et 1000 FC.
En améliorant les moyens de subsistance des agriculteurs, la rizipisciculture vient renforcer l’engagement des communautés envers la conservation des forêts, car elles réalisent l’importance de préserver l’environnement pour leur prospérité.
Dans les zones d’intervention du programme, 2859 hectares ont été emblavés, et 8577 hectares de forêt déforestés ont été évités
Réunion du Comité de pilotage du FONAREDD : Validation de six programmes et engagement pour un développement durable en RDC

Le Comité de pilotage du FONAREDD s’est réuni le mercredi 27 novembre 2024, sous la présidence du Ministre des Finances, de son Excellence Monsieur M. Doudou Roussel FWAMBA LIKUNDE LI-BOTAYI.
La réunion a connu la participation du Ministre d’État à l’Aménagement du territoire, du Ministre des Ressources hydrauliques de l’Énergie, du Directeur de Cabinet du Ministère de l’Environnement du du développement Durable ainsi que des représentants des ministères de l’Agriculture, des Affaires foncières, du représentant du Directeur de Cabinet du Chef de l’État et de la société civile.
Des corps diplomatiques représentant le conseil d’administration CAFI, dont les ambassadeurs du Royaume-Uni, de la France, de la Suède, ainsi que des représentants de la Norvège et des Pays-Bas étaient également présents.
La réunion a permis, d’une part, de passer en revue les résultats et la performance du FONAREDD, ainsi que les progrès réalisés vers les jalons de la lettre d’intention. D’autre part, elle a conduit à la validation de six programmes, comprenant le décaissement de leur première tranche, qui s’élève à 28,5 millions de dollars.
Selon le Ministre des Finances, le gouvernement de la RDC est actuellement engagé dans une réflexion approfondie visant à identifier les stratégies les plus efficaces pour mobiliser de nouvelles ressources climatiques, dont l’objectif principal est de financer le développement durable tout en garantissant une transition écologique au niveau national.
Rappel des projets approuvés :
Montant global du projet : 3 MUSD / 1ère tranche 1,5 MUSD
Montant global du projet : 5,5 MUSD / 1ère tranche :3 MUSD
Montant global du projet : 30 MUSD / 1ère tranche : 15 MUSD
Montant global du projet : 2 MUSD / Tranche unique de 2 MUSD
Montant global du projet : 8 MUSD / 1ère tranche : 4 MUSD
Montant global de l’addendum du projet : 9,2 MUSD / 1ère tranche : 3 MUSD