Resources - Fonaredd | Fonds National REDD

Post Views: 539

Dans la province du Maniema, la diminution des revenus et l’insécurité alimentaire des populations sont plus liées à la faiblesse des infrastructures et l’accès difficile aux marchés d’évacuation des produits agricoles.

Le territoire de Kailo et particulièrement le groupement Bisemulu dans le secteur d’Ambwe fait partie des coins de la province touchés par cette problématique.

Pour remédier tant soit peu à cette situation, la population du secteur d’Ambwe à travers le processus d’élaboration de leur Plan de Développement Local (PDL) a, lors du diagnostic institutionnel, identifié leurs besoins parmi lesquels la réhabilitation des routes de desserte agricole (ponts y compris et particulièrement dans le groupement Bisemulu).

L’attribution gratuite et perpétuelle de la Concession Forestière des Communautés Locales (CFCL) de Bisemulu, en décembre 2018 par l’Arrêté Provincial du Gouverneur (n° 01/062/CAB/GP-MMA/2018) avait permis aux communautés de lancer deux exploitations de bois d’œuvre au cours de l’année 2019. Elle s’étend sur une superficie de 47. 013 hectares répartis dans 18 villages du groupement dont elle porte le nom.

Après-vente des produits et mobilisation des recettes, la communauté locale a procédé à la mise en œuvre des activités d’intérêt communautaire. Pour cela, la réhabilitation de deux ponts (Lonyoma long de 26 mètres et Toolo de 14 mètres) sur le tronçon routier Kailo-Elila a été une priorité.

Le projet réalisé a été entièrement financé et exécuté par la communauté elle-même entre juillet et septembre 2021, sous l’accompagnement technique de la GIZ/ BGF/ PIREDD Maniema. La remise officielle de ces deux ponts réhabilités aux autorités locales a eu lieu le 29 novembre 2021.

Pour les bénéficiaires, ces ouvrages constituent l’une des solutions aux problèmes de l’insécurité alimentaire des populations et l’accès difficile aux marchés d’évacuation des produits agricoles dans cette partie de la Province du Maniema.

« Nous disons merci infiniment de l’accompagnement pour la construction de ces deux ponts. Auparavant c’était en bambous et c’était un casse-tête pour nous les habitants. Nous étions à maintes reprises victimes d’accidents, surtout pour le transport de bagages par vélo. Maintenant nous avons la possibilité d’exercer nos activités sur l’axe Kailo vers Kisangani. Nous demandons qu’on construise un autre pont de notre village qui reste encore en très mauvais état. »

Tamasha Bilemba, une femme habitant le village Ngoma( Bisemulu)

« Nous sommes parmi les premiers bénéficiaires de ces ouvrages ; sincèrement, un grand merci à ceux qui ont fournis des efforts pour que les ponts Lonyoma et Toolo soient construits. Nous étions presque coupés du reste du territoire. Les gens trafiquaient Kailo axe Elila très difficilement au péril même de la vie. Le transport par vélo ou par moto était trop périlleux. Notre souhait est qu’on pense à la maintenance de ces 2 ponts d’intérêt capital. »

Shabani Kibundila Polidor, Directeur d’une école primaire du groupement Bisemulu

Le tronçon Kailo-Elila est une route de desserte agricole et Kailo constitut le plus grand centre de consommation des produits agricoles pour la population de Bisemulu.

Pour rappel, la CFCL permet à la communauté de participer à la gestion durable des ressources naturelles et à la promotion du développement socioéconomique.

Honorine BITANGALO,Bienvenue AMSINI et FURAHA BASHIGE Rachel, BGF/ PIREDD Maniema

Post Views: 423

Le Comité Local de Développement (CLD) IBAYA dans le territoire de Kutu, secteur Mfimi, groupement Lemvia Sud, Province du Mai-Ndombe, se réjouit de ses jeunes plantations de palmiers à huile associées avec le manioc comme cultures intercalaires qui se développent bien jusque-là alors qu’aucun membre du CLD n’y croyait au départ. Il s’agit d’une nouvelle expérience apportée par le PIREDD Mai-Ndombe par le biais de ses experts en agriculture.

Comme dans d’autres zones savanicoles, les 120 hectares d’acacias -manioc pratiquée ici en agroforesterie jouera un double rôle, notamment celui de protéger les lambeaux forestiers existants en y faisant de moins et moins recours et celui de sédentariser les agriculteurs avec des activités diverses comme l’apiculture qui y est déjà implantée. Ce programme est mis en œuvre par la Banque Mondiale à travers l’Unité de Coordination du Programme d’Investissement pour la forêt (UCPIF) avec le financement CAFI/FONAREDD.

Didier MONKULOA, Président du Comité Local de Développement d’IBAYA (CLD IBAYA), nous relate cette expérience : « Cette plantation, nous ne l’avions pas commencée nous-même. C’est le PIREDD qui est venu avec l’initiative, par ce que nous dans notre secteur, nous avions l’habitude de cultiver en forêt. Il y avait au départ beaucoup de doutes. Les gens disaient qu’en savanes ce manioc et même ces palmiers à huile n’allaient pas grandir, mais le PIREDD nous a rassuré qu’il a ses experts et que nous allions cultiver et réussir dans cette savane. Alors, nous avons essayé en commençant par la mise en place d’une pré-pépinière, suivie d’une pépinière et après nous sommes passée à l’étape de plantation tel que vous le remarquez ici. »

Avec 145 pieds par hectare pour une superficie de 26 hectares, séparés les uns les autres par les maniocs comme cultures intercalaires, il s’agit d’un travail qui nécessite une main d’œuvre suffisante et surtout beaucoup d’organisation. « Nous avons des membres des planteurs et nous leurs distribuons des parcelles (étendues), en raison de 1 hectare par individu et quelquefois on peut donner 1 hectare à 2 personnes », a-t-il expliqué.

Une satisfaction et un sentiment d’espoir pour sa communauté…

« Je vois déjà de la réussite. Contrairement à ce que les gens croyaient avant (que ces plantations n’allaient pas produire), moi je vois dans les 2 années à venir que nous aurons une vie meilleure grâce à la récolte qu’on fera sur ces palmiers. Ça pourra nous aider pour les soins de santé, la scolarisation des enfants et les parents auront suffisamment de moyens pour ça. Je suis donc très content de la manière dont je vois cette plantation évoluer. Ça me donne de la joie. Je ne croyais pas qu’on allait réussir mais on a réussi. Je remercie aussi le PIREDD de nous avoir apporté cette initiative. »

Comme dans d’autres communautés, un besoin de presse à huile s’exprime déjà en termes de moyens nécessaires pour la transformation et l’écoulement des produits de récolte, qui joueront un rôle important dans l’amélioration du niveau de revenu des ménages de cette contrée.

Post Views: 464

Post Views: 353

Le Programme de mise à l’échelle de la planification familiale en RDC (PROMIS-PF) est financé par le Fonds National REDD de la RDC (FONAREDD), dans le cadre du partenariat entre la RDC et CAFI. Les fonds de ce programme transitent par UNOPS, en tant que gestionnaire fiduciaire, vers trois partenaires de mise en œuvre : Tulane, DKT et MSI. De plus, UNFPA assure l’achat de contraceptifs pour le programme.

Le programme a comme objectif général de contribuer à l’atteinte des objectifs du Plan stratégique national de planification familiale à l’horizon 2020 et au-delà afin d’accroître l’utilisation des méthodes contraceptives modernes, de manière à contribuer sur le long terme à la réduction de la pression démographique sur les ressources environnementales dans les géographies cibles. Ainsi, le programme répond à une partie du pilier Démographie de la Stratégie nationale REDD de la RDC.

Dans la Province du Kwilu, MSI RC organise des activités de sensibilisation sur la Planification familiale en faveur des jeunes.

Ayant participé à l’activité qu’avait organisé l’équipe Marketing Kwilu sur le Thème « sexualité responsable et santé de la reproduction : élément clé d’une jeunesse épanouie », Marie a été touchée et a souhaité à la fin de l’activité adopter une des méthodes de la planification pour pouvoir bien espacer ses naissances et chercher comment s’épanouir dans son foyer.

« Je n’ai que 22 ans mais j’ai déjà 4 Enfants avec un mari débrouillard comme aide-chauffeur et ne gagne presque rien. Je suis une femme ménagère ne travaillant pas à cause de la charge qui pèse beaucoup sur moi. c’est ainsi qu’après avoir suivi et participé à cette activité, j’ai été convaincue et je me suis dit que c’est une chance de pouvoir vous rencontrer pour mon problème qui a trop duré. »

En effet, Marie est une femme qui ne voit pas régulièrement ses règles et donc a été surprise à chaque grossesse. Elle souhaitait donc pour son bien et celle de sa famille se mettre sous une méthode moderne car impossible pour elle de calculer ou suivre son cycle. En l’espace de 4 ans, elle s’est donc retrouvée 4 fois enceinte. C’est ainsi qu’elle a pris la décision d’utiliser une de méthode moderne de la contraception offerte par MSI RDC. Elle opta pour une méthode à longue durée de 10 ans (DIU).

Post Views: 373

Recevez chaque trimestre notre bulletin d'informations en vous abonnant a notre newsletter