ECHOS DES PIREDD

    (8ème) réunion du Comité de Pilotage du Projet Intégré REDD+ de la Province de Kwilu (PIREDD-KWILU)

    Le Secrétariat Exécutif National du Fonds National REDD de la République Démocratique du Congo (FONAREDD) a pris part à la huitième (8ème) réunion du Comité de Pilotage du Projet Intégré REDD+ de la Province de Kwilu (PIREDD-KWILU) tenue à Bandundu-Ville le 25 Avril 2024. Pour rappel, le PIREDD Kwilu est mis en œuvre par l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA). Cette réunion était présidée par le Gouverneur de Province, Son Excellence Monsieur Félicien KIWAY MUADI, sur deux points essentiels : (1) présentation du Rapport d’Activité 2023 et (2) présentation du Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) 2024 avec addendum et augmentation supplémentaire des Fonds de la JICA.

    Pour l’année 2023, les activités réalisées se résument en 85 cartes participatives de PSAT élaborées et validées, 4 Groupe de travail organisés, 100 Services techniques mobilisés de manière cumulative, 7 réunions du COPIL organisés, 971 Ha avec les CLD, 273 Ha avec les fermiers, au total 4223 Ha d’Agroforesterie depuis 2019., Protection des lambeaux forestiers dans 85 villages, 18 729 Ha des mises en défens dans le PSAT, Préparation de 15 CLD au système de carbonisation dans les villages de RN1, 62 PSAT validés et 85 dont les cartes participatives validées de manière cumulative, 529 émissions diffusées en 2023 et 1 078 émissions diffusées de manière cumulative, 27 PGES au niveau village élaborés en 2023, ce qui donne au total 30 PGES réalisés soit 100%, MGP opérationnel.

    Il est à noter qu’au courant de l’année 2023, ce projet était réalisé avec un ralentissement dû notamment au retard de décaissement de fonds liés à l’addendum, la réduction des ONGs partenaires, la suspension et report des activités d’agroforesterie, la suspension des paiements PSE, le report des activités de PPAT/PLAT, le retard de promulgation des lois foncière et Aménagement du Territoire et les dépenses cumulatives.

    Ce projet intégré REDD+ avait bénéficié d’un co-financement initial de 4 M-USD du fonds CAFI/FONAREDD et 3,3 M-USD avec un supplément de 4,2 M-USD de la JICA après trois ans d’exécution. Etant retenu dans le cadre de la programmation rapide (Fast track) pour un financement supplémentaire de 5 M-USD du fonds CAFI/FONAREDD, sa mise œuvre inclura :

    • L’implication des autorités provinciales dans la sensibilisation des activités du projet en vue d’éradiquer les fausses rumeurs,
    • Tenir compte de l’agenda de la femme villageoise dans la sensibilisation en utilisant les MESSAGERS au niveau des villages
    • Le plan opérationnel d’exécution des activités au vu de temps restant
    • Proposition d’autres activités genre outre celles réservées à la journée de la femme
    • Renforcement des capacités du GTCRR en calcul du bénéfice-carbone et dotation en moyen de déplacement
    • Sécurisation des sites agroforestiers
    • Introduction des activités de la Biodiversité dans le PTBA 2024
    • Implication du CARG dans la sensibilisation des activités du projet en le dotant de moyen de déplacement
    • Prise en charge du personnel du projet PIREDD-Kwilu en cas d’accident par le projet PIREDD-KWILU.

    Après cette réunion, la délégation du Secrétariat Exécutif du FONAREDD a effectué une descente conjointe sur terrain avec les autres parties prenantes (Equipe JICA, Membres du Gouvernement Provincial, Membres du CARG et le Représentant du Secrétariat Général du MEDD) pour s’imprégner des réalités de terrain et l’impact des investissements.

    La visite de quelques sites (Nkutu, Kwaya, Bulungu2,  Mosango, Kakasa Nzundu, Camp Bulungu, et Langa) aux environs de la ville de Bandundu et Kikwit a suscité un enthousiasme dans le chef des communautés réunies en Comité Local de Développement (CLD) mais aussi a permis à la délégation de recueillir les plaintes et recommandations des communautés à l’occurrence : le besoin d’introduire d’autres cultures vivrières (Gnetum, Niébé, Soja et autres) pouvant permettre de faire face à la malnutrition qui sévit dans la région, la formation et l’introduction de l’apiculture dans les plantations d’Acacia et la formation sur le charbonnage durable.

    L’autorité Provinciale tout en étant fière des réalisations et l’atteinte des objectifs du projet, a remercié vivement les partenaires financiers (CAFI et JICA) ; et n’a cessé d’exhortée ses administrés à s’approprier ce projet qui est le leur et que les partenaires de mise en œuvre n’ont que le rôle d’accompagnement. En Outre, elle a promis de mettre toute les batteries en marche et instruire les services sectoriels pour barrer la route aux ventes illicites et non contrôlées de terres sur les espaces où sont installées les plantations par les CLD.

    Le Représentant Résident Adjoint de la JICA, a souligné le progrès réalisé malgré les difficultés rencontrées dont le phénomène Mobondo, ayant occasionné la suspension des activités du terrain et a salué les efforts des autorités provinciales qui ont permis d’établir la sécurité dans la Province. Il a demandé de privilégier les échanges entre les parties prenantes car la JICA continuera de soutenir le Projet PIREDD-KWILU et tout autre programme dans la Province du Kwilu relatif à la Conservation de la Nature.

     

     

     

    Pour le Secrétaire Exécutif National du FONAREDD Monsieur Bavon N’SA MPTU ELIMA, au regard d’un relâchement qui se faisait déjà observé dans certains CLD, il a encouragé les communautés à ne pas lâcher prise, et qu’au-delà de l’appropriation il va falloir bien entretenir les investissements car son institution ménagera encore plus d’efforts pour décrocher des fonds à canaliser vers les communautés afin d’améliorer les conditions socio-économiques tout en réduisant la pression sur les écosystèmes forestiers.

    ATELIER PSE

    Forêt : Le FONAREDD informe les parties prenantes sur le chantier de standardisation PSE

    Au cours de cette réunion qui a mise ensemble des différentes parties prenantes, les différents résultats obtenus dans la mise en œuvre des initiatives PSE, notamment dans le programme Intégré REDD (PIREDD), ont été passés en revue. Sur base de ces initiatives pilotes, le pays entend standardiser les paiements afin de capitaliser ce mécanisme, car chaque initiative a utilisé des outils différents selon le besoin.

    « Depuis l’année dernière, on travaille avec le FONAREDD et les différents projets, sur comment structurer les activités PSE, tout son processus partant des appels à candidatures jusqu’aux paiements finaux. C’est une étape absolument essentielle si on veut arriver à un programme tel qu’on le trouve dans d’autres pays, notamment en Amérique Latine », a précisé Bruno Huguel, conseiller technique senior à CAFI.

    Le but de cette réunion a été entre autres de présenter les résultats de différents outils utilisés dans le PSE, leurs forces et forces et obtenir les considérations des uns et des autres sur les nomenclatures claires afin d’éviter de confusions dans la centralisation des informations et ainsi construire un programme national PSE, tel que le gouvernement, le FONAREDD et le CAFI souhaite le développer.

     

     

    On a discuté sur les éléments à prendre en compte, et à ajouter à la version finale. Sur le système de validation des résultats, nous avons envisagé la possibilité d’intégrer toute une dimension de la qualité de la plantation. Il y a aussi les critères d’éligibilité que ça soit en termes d’identification des personnes physiques ou morales etc », a renchéri Bruno Huguel.

    Pour le délégué de la société civile à cette réunion, il est plus important que le PSE soit institutionnalisé et standardisé. Guy Kajemba, coordonnateur du GTCR-R pense que le faire pourrait résoudre le problème lié au coût d’opportunité.  « Nous avons voulu qu’on puisse uniformiser la nature du paiement pour qu’on n’y aille pas en ordre dispersé. Nous soutenons l’initiative et voulons que ça puisse bien marcher », a-t-il indiqué.

    Il a par ailleurs plaidé pour que cette standardisation soit le plus réaliste possible et que des consultations des parties prenantes soient organisées à ce sujet afin que cette question soit portée à la connaissance de toute la communauté. Car, estime-t-il, si une initiative paye moins et l’autre paye plus, cela peut générer des conflits entre communautés ou entre les initiatives. « Si on a un standard imposé à tout le monde, et suivi au niveau institutionnel cela pourra aider ».

    Selon les experts, la standardisation du PSE favorisera la simplification de ce système de paiement, et dérouler plus rapidement les interventions sur le terrain.

    Notons par ailleurs que la mise en place d’un programme de paiement pour services environnementaux est repris dans la deuxième lettre d’intention signée entre la RDC et le CAFI. Elle s’inscrit dans le démarche plus large de CAFI, de développer le PSE plus ambitieux et standardisé à l’échelle sous régionale, au niveau de l’Afrique centrale.

     

    (Environews)

  • En marge du sommet des trois bassins, le moment était propice pour son excellence M. Nicolas KAZADI, Ministre des Finances d’offrir un dîner de travail à ses hôtes en vue de faire un état de lieu sur le partenariat entre la République Démocratique du Congo et l’Initiative pour la Forêt d’Afrique centrale, CAFI, en sigle.

    Cette rencontre à haute portée était aussi une occasion de plus pour les partenaires non seulement d’échanger, mais aussi et d’identifier les voies et moyens nécessaires pour redoubler les efforts et dynamiser le partenariat RDC-CAFI.

    Plusieurs sujets ont fait l’objet des discussions dont :

    • La mise en œuvre des programmes afin de lancer la phase de démarrage effective de la Deuxième Lettre d’Intention
    • L’accès direct des Entités Nationales en vue réduire les coûts opérationnels et renforcer l’appropriation nationale dans la mise en œuvre des programmes REDD+ en RDC
    • La réforme des organes de gouvernance du FONAREDD
    • Et les opportunités et perspective pour accroitre la mobilisation de financement climatiques en RDC.

    Pour rappel, au mois de novembre 2022, le Gouvernement avait sollicité l’instruction et l’adoption urgente des 12 nouveaux programmes évalués à 192,0 millions USD dont 78,4 millions au titre de décaissement immédiat. Depuis la signature de la LOI 2, des progrès substantiels ont été engrangé sur la mise en œuvre des jalons politiques convenus. Cependant, la lenteur dans la mise en œuvre des programmes se fait encore remarquer.

    SECRETAIRE EXECUTIF NATIONAL DU FONAREDD

    Monsieur Bavon N’SA PUTU, Secrétaire Exécutif National du FONAREDD a déploré le retard sur l’élaboration des documents de programme à la décision de décaissements, affirmant que ces retards proviennent généralement des agences lorsqu’elles remettent en question la fiabilisation des programmes.

    « Un million d'hectares de forêts ont été perdus au cours des deux dernières années. Les retards dans la mise en œuvre ont un impact négatif sur les forêts et nécessitent une remise en question de toutes les parties prenantes pour accélérer la mise en œuvre des programmes. » a déclaré son Excellence Monsieur Nicolas KAZADI à ses convives.

    Revenue sur la table des discussions, la question liée aux coûts de gestion fera l’objet déchanges approfondis lors de la prochaine réunion qui sera organisée entre le Gouvernement, les membres du conseil dadministration de CAFI et les agences dexécution.

    Il sied de rappeler, la participation de plusieurs cadres et personnalités diplomatiques impliqués dans ce partenariat, dont les Ambassadeurs représentant les partenaires de CAFI, le Coordonnateur Résident des Nations Unies, le Directeur des Opérations de la Banque Mondiale, le Représentant Résident du Fonds Monétaire International, les cadres du FONAREDD et tant d’autres.

    PARTENARIAT RDC-CAFI

    Le dîner s'est terminé par une photo de famille. Il s'agissait d'une démonstration de la détermination de toutes les parties impliquées à redoubler d'efforts pour réaliser la deuxième lettre d’intention.

  • La RDC perd un million d’ha de forêt par an dont 600,000 ha de forêts primaires. Dans cette problématique 86% des émissions de carbone de la RDC provienne de la déforestation (feux de brousse et diminution de capture de carbone).

    Cordonner les partenaires en vue de mettre en place une traçabilité du bois énergie pour distinguer le charbon du bois durable et non durable, un aspect à prendre en compte en vue d’éviter la déforestation accélérée. L’intérêt de la réunion qui s’est tenue ce jeudi 26 octobre entre le FONAREDD et l’ONUDI.

    L’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) est une institution spécialisée des Nations Unies avec l’objectif, de réduire la pauvreté par le biais du développement industriel durable.

    Le Fonds National REDD (FONAREDD) représenté par son Coordonnateur Exécutif Adjoint, M. Faustin BOYEMBA a reçu Mme Lorence ANSERMET, Administratrice Principale des Programmes au sein de la Division des Opérations des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) pour une séance de travail.

    Au cours de cette réunion, Il était question pour l’ONUDI d’échanger avec le SE du FONAREDD sur des questions liées à la traçabilité du bois d’énergie afin de susciter l’intérêt de ce dernier au projet MAKALA KITOKO. D’après Mme Lorence ANSERMET, l’appui du FONAREDD au projet lui permettra de contrôler l’origine de la production du bois énergie à travers ses activités connexes.

    Dans sa stratégie, l’ONUDI offre aux secteurs privés la possibilité d’investir dans des zones économiques communautaires afin de permettre aux communautés de participer à la transformation industrielle.

    Suite à cet entretien, le Coordonnateur Adjoint du FONAREDD a suggéré à l’ONUDI de faire une demande officielle au FONAREDD et au CAFI afin que la pertinence du projet soit discutée au niveau du comité technique.

    Il convient de se rappeler que le FONAREDD traite des questions liées à l’énergie du bois à travers des programmes intégrés afin d’augmenter l’offre durable grâce au reboisement ou à une meilleure gestion des forêts, tout en réduisant la demande grâce à une accessibilité accrue aux énergies alternatives à l’énergie bois ou par l’amélioration de l’efficacité énergétique (foyers améliorés, techniques améliorées).

     

     

    Graphique tiré de la présentation de l’ONUDI

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