- Construction de deux CDR (UNOPS)
- Appui à la société civile (CIFOR / GTCR-R)
- Agriculture paysanne « zéro-déforestation » Kongo Central (One Acre Fund)
- Don de préparation (PNUD / CTR-FONAREDD)
- Appui à l’atteinte des jalons (PNUD / CTR-FONAREDD)
- Addendum 2 du PIREDD Equateur (FAO / WWF)
- Jours et Heures de service
- Lundi-Vendredi
- 08H00-17H00
- Nous joindre !
- +243 821578825
- Mail: fonaredd.se@fonaredd-rdc.org
- Fbook: Fonds National REDD
- X: @fonaredd
- Les Ministres ayant dans leurs attributions les secteurs de la REDD+ (Finances, Forêt, Agriculture, Energie, Aménagement du territoire, Foncier, Mines, Hydrocarbures, Santé, Education, Plan).
- Les Secrétaires Généraux et les Directeurs de cabinets des Ministres concernés peuvent accompagner leurs Ministres respectifs.
- Le Directeur de cabinet du Président de la République.
- Le Directeur de cabinet du Premier Ministre.
- Les Ambassadeurs des pays donateurs de CAFI (ou représentation politique la plus élevée) ainsi que les autres donateurs membres du COPIL.
- Un Représentant de la Société Civile.
- Un Représentant du Secteur Privé.
- Le Coordonnateur Résident du Système des Nations Uniesen RDC.
- Le Coordonnateur Exécutif du MPTF/O.
- Les Secrétariats Exécutifs du FONAREDD (rapporteur du Comité de pilotage) et de CAFI.
- Jours et Heures de service
- Lundi-Vendredi
- 08H00-17H00
- Nous joindre !
- +243 821578825
- Mail: fonaredd.se@fonaredd-rdc.org
- Fbook: Fonds National REDD
- X: @fonaredd
Réunion du Comité de pilotage du FONAREDD : Validation de six programmes et engagement pour un développement durable en RDC
Le Comité de pilotage du FONAREDD s’est réuni le mercredi 27 novembre 2024, sous la présidence du Ministre des Finances, de son Excellence Monsieur M. Doudou Roussel FWAMBA LIKUNDE LI-BOTAYI.
La réunion a connu la participation du Ministre d’État à l’Aménagement du territoire, du Ministre des Ressources hydrauliques de l’Énergie, du Directeur de Cabinet du Ministère de l’Environnement du du développement Durable ainsi que des représentants des ministères de l’Agriculture, des Affaires foncières, du représentant du Directeur de Cabinet du Chef de l’État et de la société civile.
Des corps diplomatiques représentant le conseil d’administration CAFI, dont les ambassadeurs du Royaume-Uni, de la France, de la Suède, ainsi que des représentants de la Norvège et des Pays-Bas étaient également présents.
La réunion a permis, d’une part, de passer en revue les résultats et la performance du FONAREDD, ainsi que les progrès réalisés vers les jalons de la lettre d’intention. D’autre part, elle a conduit à la validation de six programmes, comprenant le décaissement de leur première tranche, qui s’élève à 28,5 millions de dollars.
Selon le Ministre des Finances, le gouvernement de la RDC est actuellement engagé dans une réflexion approfondie visant à identifier les stratégies les plus efficaces pour mobiliser de nouvelles ressources climatiques, dont l’objectif principal est de financer le développement durable tout en garantissant une transition écologique au niveau national.
Rappel des projets approuvés :
Montant global du projet : 3 MUSD / 1ère tranche 1,5 MUSD
Montant global du projet : 5,5 MUSD / 1ère tranche :3 MUSD
Montant global du projet : 30 MUSD / 1ère tranche : 15 MUSD
Montant global du projet : 2 MUSD / Tranche unique de 2 MUSD
Montant global du projet : 8 MUSD / 1ère tranche : 4 MUSD
Montant global de l’addendum du projet : 9,2 MUSD / 1ère tranche : 3 MUSD
Comité de Pilotage du FONAREDD : Enjeux et Perspectives
Ce mercredi 27 novembre, le Fonds national REDD organisera sa première réunion du comité de pilotage depuis l’installation du nouveau Gouvernement le 11 Juin 2024.
Cette réunion sera une occasion de mettre à niveau les nouveaux membres du COPIL sur le fonctionnement du Fonds et du partenariat CAFI-RDC. Les membres du gouvernement seront donc informés de leurs rôles et responsabilités dans le cadre du partenariat.
La réunion permettra de présenter les résultats des programmes et la performance du FONAREDD, les avancées vers les jalons de la Lettre d’intention et les recommandations essentielles de la Revue annuelle 2023. Le gouvernement présentera également ses priorités pour la mobilisation des ressources domestiques dans le cadre de la nouvelle économie climatique et sur l’évolution du FONAREDD.
Par ailleurs, un point crucial de cette rencontre sera les décisions concernant le décaissement des premières tranches de financement de huit projets, estimés à environ 80 millions de dollars.
Pour rappel, les projets financés par CAFI via le FONAREDD ont pour objectif de promouvoir une gestion durable des ressources forestières afin de lutter contre les effets du changement climatique, tout en contribuant au bien-être des communautés locales.
Ils visent à créer un équilibre entre la préservation de l’environnement et la satisfaction des besoins socio-économiques des populations, assurant ainsi une coexistence harmonieuse entre la conservation des forêts et le développement humain.
Prendront part à cette réunion, conformément aux termes de référence du fonds :
Quand l’agroforesterie redonne vie aux terres dégradées du Maniema
MASOLELA MASUDI fait partie des bénéficiaires appuyés par le PIREDD MANIEMA pour la mise en œuvre des activités agroforestières dans le village FATAKI. (Village situé dans le Terrioire Pangi, Province du Maniema)
«Le changement le plus remarquable que nous avons observé dans notre localité est celui de la saison sèche, qui devient plus longue que la saison des pluies, avec un soleil ardent. C’est qui est à la base de la diminution de la production agricole. Quand le projet est arrivé, des formations axées sur la préservation de l’environnement nous ont été proposées en associant la culture d’arachide aux arbres dans nos jardins. Grâce aux formations reçues, nous avons compris que c’est dans l’intérêt de notre communauté d’adopter l’agroforesterie afin de lutter contre les effets du changement climatique. Autrefois, le site où je me trouve actuellement était abandonné, car la terre n’était plus fertile. J’ai réussi à transformer cet espace en une terre agricole grâce à l’appui du Programme. Je cultive l’arachide comme culture principale que j’associe actuellement avec la plantation des avocatiers et des cacaoyers ». A-t-il déclaré.
Dans ce village, la population pratique traditionnellement l’agriculture itinérante sur brûlis. Face aux défis du changement climatique, de l’exploitation non durable des forêts, ces communautés ont été sensibilisées sur l’agroforesterie. Cette technique vise à soutenir les initiatives de restauration du paysage forestier à travers la plantation d’arbres dans les terres agricoles aux côtés des cultures vivrières.
En adoptant cette technique, les me ménages pourraient satisfaire leurs exigences en matière d’optimisation de la production agricole, générer des recettes financières et favoriser l’agro biodiversité, améliorant par conséquent leur moyen de subsistance.
Dans les zones d’intervention du PIREDD MANIEMA :
– 2 675 hectares ont été aménagés en intégrant les nouvelles pratiques agroforestières.
– 7 095 hectares ont été transformés en cultures vivrières (riz, maïs, soja, etc.), utilisant des semences améliorées et favorisant le développement de la chaîne de valeur.
5 novembre 2024 : Le Secrétaire Exécutif National du FONAREDD, M. Bavon N'SA MPUTU ELIMA a participé à l’atelier national sur la
redynamisation du processus ITIE en République Démocratique du Congo (RDC).
Cet atelier de quatre jours a réuni les parties prenantes intervenant au processus ITIE représentées par les responsables des entreprises publiques, des services techniques spécialisés, des entreprises privées et publiques, des représentants de la société civile et des organisations communautaires.
Le FONAREDD est l’un des livrables du processus REDD+ à l’instar de la Stratégie Cadre Nationale REDD+, du Plan d’investissement s’y rapportant et des mécanismes de mesure, de rapportage et de vérification des résultats (MRV). Ainsi le FONAREDD apparait comme l’instrument financier à la disposition du Gouvernement pour la mise en œuvre du Plan d’investissement de la stratégie cadre REDD+ et a été capitalisé par CAFI en 2016, consécutivement à l’adhésion en 2015 de notre pays à l’Initiative pour les forêts d’Afrique centrale en 2015. Par cette capitalisation, le Gouvernement et son partenaire de financement se sont accordés sur un package de mesures de réformes sectorielles et de renforcement des capacités d’une part et d’investissements territoriaux dans les provinces forestières d’autre part en vue d’implémenter les diverses réformes d’habilitation du cadre macroéconomique à l’échelle des territoires.
Le Secrétaire Exécutif National (SEN) a insisté sur l’approche holistique et intégrée de la gestion des moteurs de la déforestation et a mis en évidence le fait que la protection du couvert forestier national va au-delà des actions du seul Ministère de l’Environnement et du Développement durable et implique transversalement les autres ministères gestionnaires des secteurs, moteurs de la déforestation. De même que le SEN a vanté la démarche inclusive et participative de toutes les actions mises en œuvre pour la gestion des forêts, telle que transparait dans l’esprit du partenariat RDC-CAFI.
Pour renforcer la transparence des industries extractives, le SEN a insisté sur la traçabilité des ressources naturelles, en particulier les forêts, et a informé l’assistance du développement du Programme NORMES qui devra être mise en œuvre par la GIZ pour l’intrusion des normes REDD dans les secteurs des hydrocarbures et des mines et la soumission au COPIL du FONAREDD de ce mois de novembre du Programme d’Appui à l’Atteinte des Jalons qui concerne également l’ITIE en termes de renforcement des capacités, ceci pour la réalisation des repères du second partenariat dans le secteur des ressources naturelles.
ATELIER PSE
Le FONAREDD s’attèle à accélérer le processus d’institutionnalisation des PSE au niveau national
Le Secrétariat Exécutif du Fonds National REDD+ en partenariat avec le Ministère de l’Environnement et Développement Durable, a organisé un atelier de validation des outils nationaux standardisés pour le mécanisme de Paiements pour Services Environnementaux (PSE). Cette réunion s’est tenue à Kinshasa, ce mardi 22 octobre 2024, avait pour but de présenter aux ministères sectoriels clés la version finale des outils et canevas nationaux clés pour le chantier PSE en vue de leur validation. Ceci constitue un préalable à l’examen du dossier en Conseil des Ministres, à l’issue duquel il est prévu un atelier plus large de présentation des résultats pour assurer la diffusion des outils PSE en République démocratique du Congo.
« Nous nous sommes accordés sur le processus de paiement sur base des outils présentés. Nous cherchons à les attribuer aux organisations paysannes directement par des flux monétaires suivant qu’ils s’évertuent à utiliser durablement et rationnellement les terres. Nous avons pu uniformiser et standardiser les nouveaux schémas pour arriver à une bonne gestion des mécanismes PSE. Ce n’est plus un programme sectoriel de gestion intégré comme les PIREDD qui s’opèrent dans le cadre des projets des territoires. Celui-ci va se déployer sur toute l’étendue du territoire national. Nous allons y aller par étape, en réunissant tous les efforts des PIREDD basés dans les provinces. » A déclaré le Secrétaire exécutif du FONAREDD, Bavon Nsa Mputu Elima.
A l’en croire, toutes les différentes expériences des PIREDD ont servi de prérequis pour la gestion des surfaces en vue de soulager la pression sur les forêts. Pour y parvenir, ils travaillent avec les agences d’exécution des Nations unies ainsi que les Organisations Non Gouvernementales (ONG) nationales et internationales. Un processus qui valait la peine de prendre du temps afin d’une bonne planification.
« Ce chantier ambitieux des PSE doit en effet contribuer à confirmer le positionnement de notre pays comme une solution de premier ordre dans la lutte contre le changement climatique et l’érosion de la biodiversité. Dans ce partenariat entre CAFI et le pays, ce programme PSE constitue un engagement politique majeur de la seconde lettre d’intention endossée le 2 novembre 2021 en marge de la COP26 à Glasgow, lorsque les gouvernements de la RDC et du Royaume-Uni renouvelèrent le partenariat être CAFI et la RDC pour son développement vert sur la période 2021-2031. » A indiqué le Représentant du Secrétaire général à l’environnement et Développement durable.
Un projet qui n’est pas sans questionnement. Selon Maurice Matanda, Directeur de la Direction Inventaire et Aménagement Forestiers (DIAF), ce projet se doit d’être présenté dans sa réalité la plus totale. « Les choses sont présentées avec facilité. On n’arrive pas à nous faire comprendre, nous montrer combien c’est délicat, à travers ces outils et matériels adéquats à utiliser. Après on dira que la RDC n’est pas à la hauteur. » A-t-il insisté.
Un autre préalable pour aboutir aux bons résultats, outre la bonne pratique de l’utilisation des terres, c’est la gestion des conflits. Comment implanter un programme d’une telle envergure dans les communautés déchirées par des conflits fonciers faute de la loi y relative. « Il y a des innovations à travers les orientations politiques. Un mécanisme de gestion des plaintes a été mis en place. Pour ce qui est de la loi sur le foncier, elle se trouve actuellement en étude au niveau du parlement. Nous attendons. ». A éclairé Marie-Thérèse Kenge, chargée de suivi des peuples autochtones et communautés locales à la Commission Nationale pour la Politique Foncière.
Quant à la Société civile, elle se dit satisfaite par ce processus et attend des résultats probants. « On nous présente des outils qui vont rendre effectif le paiement des services environnementaux. C’est une thématique déjà abordée depuis longtemps. Il fallait attendre de mettre en place un certain nombre d’outils qui vont permettre que ce projet soit effectif pour répondre aux besoins des bénéficiaires mais ces outils doivent leur faciliter l’accès aux ressources. D’où la nécessité d’avoir des outils flexibles et adaptés aux réalités de notre pays mais aussi aux besoins et attentes des communautés qui travaillent dans ce secteur. Donc nous sommes satisfaits et continuerons à faire le suivi. » A martelé Issa Lingbelu, Chargé de programmes au Centre des Technologies Innovatrices et le Développement Durable (CTIDD).