ATELIER PSE

    Forêt : Le FONAREDD informe les parties prenantes sur le chantier de standardisation PSE

    Au cours de cette réunion qui a mise ensemble des différentes parties prenantes, les différents résultats obtenus dans la mise en œuvre des initiatives PSE, notamment dans le programme Intégré REDD (PIREDD), ont été passés en revue. Sur base de ces initiatives pilotes, le pays entend standardiser les paiements afin de capitaliser ce mécanisme, car chaque initiative a utilisé des outils différents selon le besoin.

    « Depuis l’année dernière, on travaille avec le FONAREDD et les différents projets, sur comment structurer les activités PSE, tout son processus partant des appels à candidatures jusqu’aux paiements finaux. C’est une étape absolument essentielle si on veut arriver à un programme tel qu’on le trouve dans d’autres pays, notamment en Amérique Latine », a précisé Bruno Huguel, conseiller technique senior à CAFI.

    Le but de cette réunion a été entre autres de présenter les résultats de différents outils utilisés dans le PSE, leurs forces et forces et obtenir les considérations des uns et des autres sur les nomenclatures claires afin d’éviter de confusions dans la centralisation des informations et ainsi construire un programme national PSE, tel que le gouvernement, le FONAREDD et le CAFI souhaite le développer.

     

     

    On a discuté sur les éléments à prendre en compte, et à ajouter à la version finale. Sur le système de validation des résultats, nous avons envisagé la possibilité d’intégrer toute une dimension de la qualité de la plantation. Il y a aussi les critères d’éligibilité que ça soit en termes d’identification des personnes physiques ou morales etc », a renchéri Bruno Huguel.

    Pour le délégué de la société civile à cette réunion, il est plus important que le PSE soit institutionnalisé et standardisé. Guy Kajemba, coordonnateur du GTCR-R pense que le faire pourrait résoudre le problème lié au coût d’opportunité.  « Nous avons voulu qu’on puisse uniformiser la nature du paiement pour qu’on n’y aille pas en ordre dispersé. Nous soutenons l’initiative et voulons que ça puisse bien marcher », a-t-il indiqué.

    Il a par ailleurs plaidé pour que cette standardisation soit le plus réaliste possible et que des consultations des parties prenantes soient organisées à ce sujet afin que cette question soit portée à la connaissance de toute la communauté. Car, estime-t-il, si une initiative paye moins et l’autre paye plus, cela peut générer des conflits entre communautés ou entre les initiatives. « Si on a un standard imposé à tout le monde, et suivi au niveau institutionnel cela pourra aider ».

    Selon les experts, la standardisation du PSE favorisera la simplification de ce système de paiement, et dérouler plus rapidement les interventions sur le terrain.

    Notons par ailleurs que la mise en place d’un programme de paiement pour services environnementaux est repris dans la deuxième lettre d’intention signée entre la RDC et le CAFI. Elle s’inscrit dans le démarche plus large de CAFI, de développer le PSE plus ambitieux et standardisé à l’échelle sous régionale, au niveau de l’Afrique centrale.

     

    (Environews)

  • En marge du sommet des trois bassins, le moment était propice pour son excellence M. Nicolas KAZADI, Ministre des Finances d’offrir un dîner de travail à ses hôtes en vue de faire un état de lieu sur le partenariat entre la République Démocratique du Congo et l’Initiative pour la Forêt d’Afrique centrale, CAFI, en sigle.

    Cette rencontre à haute portée était aussi une occasion de plus pour les partenaires non seulement d’échanger, mais aussi et d’identifier les voies et moyens nécessaires pour redoubler les efforts et dynamiser le partenariat RDC-CAFI.

    Plusieurs sujets ont fait l’objet des discussions dont :

    • La mise en œuvre des programmes afin de lancer la phase de démarrage effective de la Deuxième Lettre d’Intention
    • L’accès direct des Entités Nationales en vue réduire les coûts opérationnels et renforcer l’appropriation nationale dans la mise en œuvre des programmes REDD+ en RDC
    • La réforme des organes de gouvernance du FONAREDD
    • Et les opportunités et perspective pour accroitre la mobilisation de financement climatiques en RDC.

    Pour rappel, au mois de novembre 2022, le Gouvernement avait sollicité l’instruction et l’adoption urgente des 12 nouveaux programmes évalués à 192,0 millions USD dont 78,4 millions au titre de décaissement immédiat. Depuis la signature de la LOI 2, des progrès substantiels ont été engrangé sur la mise en œuvre des jalons politiques convenus. Cependant, la lenteur dans la mise en œuvre des programmes se fait encore remarquer.

    SECRETAIRE EXECUTIF NATIONAL DU FONAREDD

    Monsieur Bavon N’SA PUTU, Secrétaire Exécutif National du FONAREDD a déploré le retard sur l’élaboration des documents de programme à la décision de décaissements, affirmant que ces retards proviennent généralement des agences lorsqu’elles remettent en question la fiabilisation des programmes.

    « Un million d'hectares de forêts ont été perdus au cours des deux dernières années. Les retards dans la mise en œuvre ont un impact négatif sur les forêts et nécessitent une remise en question de toutes les parties prenantes pour accélérer la mise en œuvre des programmes. » a déclaré son Excellence Monsieur Nicolas KAZADI à ses convives.

    Revenue sur la table des discussions, la question liée aux coûts de gestion fera l’objet déchanges approfondis lors de la prochaine réunion qui sera organisée entre le Gouvernement, les membres du conseil dadministration de CAFI et les agences dexécution.

    Il sied de rappeler, la participation de plusieurs cadres et personnalités diplomatiques impliqués dans ce partenariat, dont les Ambassadeurs représentant les partenaires de CAFI, le Coordonnateur Résident des Nations Unies, le Directeur des Opérations de la Banque Mondiale, le Représentant Résident du Fonds Monétaire International, les cadres du FONAREDD et tant d’autres.

    PARTENARIAT RDC-CAFI

    Le dîner s'est terminé par une photo de famille. Il s'agissait d'une démonstration de la détermination de toutes les parties impliquées à redoubler d'efforts pour réaliser la deuxième lettre d’intention.

  • La RDC perd un million d’ha de forêt par an dont 600,000 ha de forêts primaires. Dans cette problématique 86% des émissions de carbone de la RDC provienne de la déforestation (feux de brousse et diminution de capture de carbone).

    Cordonner les partenaires en vue de mettre en place une traçabilité du bois énergie pour distinguer le charbon du bois durable et non durable, un aspect à prendre en compte en vue d’éviter la déforestation accélérée. L’intérêt de la réunion qui s’est tenue ce jeudi 26 octobre entre le FONAREDD et l’ONUDI.

    L’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) est une institution spécialisée des Nations Unies avec l’objectif, de réduire la pauvreté par le biais du développement industriel durable.

    Le Fonds National REDD (FONAREDD) représenté par son Coordonnateur Exécutif Adjoint, M. Faustin BOYEMBA a reçu Mme Lorence ANSERMET, Administratrice Principale des Programmes au sein de la Division des Opérations des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) pour une séance de travail.

    Au cours de cette réunion, Il était question pour l’ONUDI d’échanger avec le SE du FONAREDD sur des questions liées à la traçabilité du bois d’énergie afin de susciter l’intérêt de ce dernier au projet MAKALA KITOKO. D’après Mme Lorence ANSERMET, l’appui du FONAREDD au projet lui permettra de contrôler l’origine de la production du bois énergie à travers ses activités connexes.

    Dans sa stratégie, l’ONUDI offre aux secteurs privés la possibilité d’investir dans des zones économiques communautaires afin de permettre aux communautés de participer à la transformation industrielle.

    Suite à cet entretien, le Coordonnateur Adjoint du FONAREDD a suggéré à l’ONUDI de faire une demande officielle au FONAREDD et au CAFI afin que la pertinence du projet soit discutée au niveau du comité technique.

    Il convient de se rappeler que le FONAREDD traite des questions liées à l’énergie du bois à travers des programmes intégrés afin d’augmenter l’offre durable grâce au reboisement ou à une meilleure gestion des forêts, tout en réduisant la demande grâce à une accessibilité accrue aux énergies alternatives à l’énergie bois ou par l’amélioration de l’efficacité énergétique (foyers améliorés, techniques améliorées).

     

     

    Graphique tiré de la présentation de l’ONUDI

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