Avec une population comptant parmi les plus pauvres au monde, un vaste territoire, une infrastructure de transport délaissée et des ressources minières et pétrolières exceptionnelles, la RDC peut s’attendre à un essor de son secteur minier et d’infrastructure depuis l’établissement récent de la paix. Si l’impact du secteur des mines et hydrocarbures sur les forêts, mal connu, semble à l’heure actuelle a priori encore relativement limité, cet impact risque d’augmenter fortement à l’avenir.
En effet, la très grande majorité des permis d’exploitation minière est actuellement localisée en dehors des forêts, ceci est amené à évoluer à l’avenir au vu des très nombreux permis d’exploration localisés en forêt. Il en va de même pour l’exploitation pétrolière, les concessions ouvertes à l’exploration couvrent la majorité de la cuvette centrale où sont localisées les forêts denses humides. A ceci s’ajoute l’exploitation artisanale informelle pour laquelle les données manquent.
Au vue des enjeux économiques colossaux, il est irréaliste de vouloir œuvrer vers une interdiction, mais l’objectif est par contre
Il est donc pertinent d’inclure des programmes afin de mieux comprendre les impacts de ces investissements sur la forêt, de développer des standards et des procédures visant à mieux préserver la forêt et à aider le gouvernement et les acteurs économiques à mieux mettre en œuvre les standards. Ce pilier sera lui aussi intimement lié au chantier aménagement du territoire.
Aucune réalisation n’est à signaler sur le terrain pour l’instant étant donné que le programme Normes Mines et Hydrocarbures n’a pas encore débuté.
Cependant les discussions sont en cours pour le démarrage au premier trimestre 2024.