Le Sommet des Dirigeants sur le climat tenu en virtuel, les 22 et 23 avril 2021, a réuni plus de quarante Chefs d’Etats et de Gouvernements, des dirigeants des grandes économies mondiales et d’autres partenaires essentiels pour un dialogue urgent et ouvert sur les moyens de renforcer les efforts collectifs pour faire face à la crise climatique.

A cette occasion, le Président Joe Biden a annoncé un objectif climatique ambitieux pour 2030, au titre d’une nouvelle contribution et l’engagement des USA dans le cadre de l’Accord de Paris, autour duquel il a appelé à une forte mobilisation pour assurer son succès. Il est aussi revenu sur sa détermination à travailler avec les Chefs d’Etat des pays concernés pour renforcer les ambitions mondiales en matière de climat à l’approche de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique de Glasgow du mois de novembre prochain.

Son Excellence, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la RDC et de l’Union Africaine, un des invités d’honneur, a saisi cette occasion pour faire un plaidoyer pour la facilité d’accès aux financements climatiques pour les pays les moins avancés dont la majorité se trouve en Afrique. Dans sa communication de circonstance, le Président de la RDC Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, a précisé que les mécanismes financiers existants ne permettent pas l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris, ni par leurs dispositifs, ni par leur coût de mise en œuvre.

« Le prix actuel du carbone forestier fixé à 5 dollars la tonne n’est ni équitable, ni réaliste. En outre, l’atteinte de la neutralité carbone ne pourra se matérialiser sans la prise en compte de la conservation et de la régénération des forêts. A cet effet, un prix juste du carbone forestier qui intègre les opportunités abandonnées devrait s’élever à au moins 100 dollars la tonne. », a-t-il suggéré.

Il a ensuite souligné l’importance pour ce Sommet « d’accélérer la mobilisation de ressources financières additionnelles et conséquentes et la nécessité de simplifier les procédures d’accès aux financements climatiques pour les pays les moins avancés dont la majorité se trouve en Afrique et rappelé l’importance de l’engagement des pays développés à mobiliser 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 et à le rehausser à l’horizon 2025 ».

Il a enfin clôturé son discours par le vœu que ce Sommet permette de baliser le chemin de la 26ème Conférence des Parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique, qui se tiendra à Glasgow.