La RDC perd un million d’ha de forêt par an dont 600,000 ha de forêts primaires. Dans cette problématique 86% des émissions de carbone de la RDC provienne de la déforestation (feux de brousse et diminution de capture de carbone).
Cordonner les partenaires en vue de mettre en place une traçabilité du bois énergie pour distinguer le charbon du bois durable et non durable, un aspect à prendre en compte en vue d’éviter la déforestation accélérée. L’intérêt de la réunion qui s’est tenue ce jeudi 26 octobre entre le FONAREDD et l’ONUDI.
L’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) est une institution spécialisée des Nations Unies avec l’objectif, de réduire la pauvreté par le biais du développement industriel durable.
Le Fonds National REDD (FONAREDD) représenté par son Coordonnateur Exécutif Adjoint, M. Faustin BOYEMBA a reçu Mme Lorence ANSERMET, Administratrice Principale des Programmes au sein de la Division des Opérations des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) pour une séance de travail.
Au cours de cette réunion, Il était question pour l’ONUDI d’échanger avec le SE du FONAREDD sur des questions liées à la traçabilité du bois d’énergie afin de susciter l’intérêt de ce dernier au projet MAKALA KITOKO. D’après Mme Lorence ANSERMET, l’appui du FONAREDD au projet lui permettra de contrôler l’origine de la production du bois énergie à travers ses activités connexes.
Dans sa stratégie, l’ONUDI offre aux secteurs privés la possibilité d’investir dans des zones économiques communautaires afin de permettre aux communautés de participer à la transformation industrielle.
Suite à cet entretien, le Coordonnateur Adjoint du FONAREDD a suggéré à l’ONUDI de faire une demande officielle au FONAREDD et au CAFI afin que la pertinence du projet soit discutée au niveau du comité technique.
Il convient de se rappeler que le FONAREDD traite des questions liées à l’énergie du bois à travers des programmes intégrés afin d’augmenter l’offre durable grâce au reboisement ou à une meilleure gestion des forêts, tout en réduisant la demande grâce à une accessibilité accrue aux énergies alternatives à l’énergie bois ou par l’amélioration de l’efficacité énergétique (foyers améliorés, techniques améliorées).