Le programme intégré de la Province de l’Equateur s’inscrit dans un contexte mondial de réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES), issus de la déforestation et de la dégradation des forêts.

Le stock relativement important de carbone forestier, estimé à 148.85 Mg/ha pour la province, constitue un repère crédible pour des évaluations des émissions annuelles dues à la déforestation, requises au paiement éventuel REDD dont le principe reste lié aux résultats.

Coûts du Programme : 10 000 000 M$

Lieu du Programme :

Province : Equateur

Territoires: Bikoro, Lukolela, Ingende et Bomongo

Secteurs: 6 Secteurs et 4 Territoires (Bikoro [3], Lukolela [1], Ingende [1] et Bomongo [1])

 

Organisations Participantes :

  1. Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO)
  2. WWF
  3. Ministère de l’Environnement et Développement Durable (MEDD)

Ministère de l’Agriculture, Pêche et Elevage (MAPE).

Les Projets Intégrés REDD+ visent à créer dans tout ou partie des provinces concernées les conditions de l’atteinte des objectifs de réduction de la déforestation et d’amélioration des conditions de vie et des revenus. Ces projets se construisent autour d’une vision d’ensemble donnée par l’Aménagement du Territoire, qui créée à chacun des niveaux territoriaux concernés une vision commune des investissements requis et de la bonne gestion des ressources naturelles. Ils supposent : i) le renforcement de capacité des acteurs de ces niveaux territoriaux et en particulier des institutions territoriales d’une part (villages, entités décentralisées, plateformes multi acteurs) ainsi  des services techniques (agriculture, cadastre, environnement) ; ii) l’identification des moteurs de la déforestation  par ces acteurs aux capacités renforcées et des situations de référence carbone ; iii) la planification participative par ces acteurs des activités de développement et de gestion des ressources naturelles ; iv) la mise en œuvre de ces activités par et sous la coordination de ces acteurs.

D’une manière générale, tous les processus d’identification, de planification, de mise en œuvre doivent se faire en application du principe de large consultation des parties prenantes, tel que précisé dans tous les documents de la REDD : Stratégie, Plan d’Investissement, LOI, Sauvegardes et Standards Socio-Environnementaux.

 

Lieu du projet : Province du Kasaï Oriental et de la Lomami

Coûts du projet : 35 M USD

Organisation(s) de mise en œuvre : Enabel, Agence Belge de développement

Durée totale (en mois) :  54 mois + 6 mois de clôture

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Le projet PIREDD Kwilu vise à stabiliser le taux de déforestation dans la province du Kwilu avec comme stratégie le développement des cultures arborées (agroforesterie) et la politique provinciale REDD+, de manière à avoir un impact sur la séquestration du carbone ou sur l’évitement de la déforestation.

Le projet PIREDD-Kwilu est mis en œuvre grâce au co-financement du Fond de l’Initiative pour la Forêt d’Afrique Centrale (CAFI) à travers le Fonds National REDD (FONAREDD) à hauteur de 4 Millions de dollars comme premier financement et de la JICA à hauteur de 7 547 000 millions de dollars qui en est l’agence d’exécution. Le montant initial du financement de la JICA était de 3 389 000 USD, mais un budget supplémentaire d'environ 4,2 millions d'USD a été affecté à ce jour pour (i) renforcer les mesures de sauvegarde, (ii) renforcer la capacité du gouvernement provincial à mettre en œuvre le projet, (iii) formuler les PPAT/PLAT et (iv) renforcer les dispositions de mise en œuvre du projet.

Quatre de cinq territoires de cette province sont couverts par les activités du projet : Bulungu, Bagata, Masi-Manimba et Idiofa.

Le but ultime dans cette stratégie est de contribuer à l’objectif de développement de la RDC à long terme, comme la croissance verte pour lutter contre la réduction de la pauvreté, la réduction de GES/GHG et le développement durable, par le maintien de la couverture forestière de 63,5% à partir de 2030, tel que repris dans la Stratégie Cadre National REDD+.

Organisations participantes : Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA)

Budget du Programme : 11 546 165 USD

Localité, Secteur/Thème(s) du Programme : Province du Kwilu sans le territoire de Gungu (Le PPAT sera élaboré en incluant le territoire de Gungu.)

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Le PIREDD/Maï-Ndombe, tel que proposé, vise à étendre à l’ex District du Maï-Ndombe, les investissements sectoriels et habilitants que la composante 1 du PGAPF a réalisé dans le district des Plateaux (PIREDD Plateaux), autre district de cette Province du Maï-Ndombe. Il vise également à compléter sur le District des Plateaux les investissements nécessaires mais non programmés par le Projet de Gestion Améliorée des Paysages Forestiers (PGAPF).

Organisations participantes

  • Initiative pour la Forêt de l’Afrique Centrale
  • Fonds National REDD
  • Banque mondiale
  • Ministère de l’Environnement et Développement Durable / Unité de Coordination du Programme d’Investissement pour la Forêt
  • Province du Maï-Ndombe
  • Consortium FRMi/WWC

 

Budget du Programme (USD) : 20 millions de $ (phase 1) + 10 millions de $ (phase 2)

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Le présent PIREDD Maniema est conçu dans l’optique de contribuer conjointement, ensemble avec les efforts des autorités locales, provinciales et nationales ainsi que des projets sectoriels REDD+, à l’objectif global du programme REDD+ en RD Congo « Réduire les émissions et augmenter les absorptions de gaz à effet de serre provenant du secteur forêts, agriculture et usage des terres, à améliorer les revenus et la sécurité alimentaire des populations tout en protégeant les ressources naturelles dans l’ensemble de la province du Maniema ». 

En tant que programme intégré REDD+, le PIREDD Maniema contribue directement et indirectement aux objectifs de gouvernance, aménagement du territoire, forêt, énergie, agriculture, démographie et fonciers de la LOI (voir Annexes 1 et 2)

Coûts du programme :   50.159.145 USD

Durée du programme : 01/2021 à 12/2025 (5 ans)

Organisation de mise en oeuvre : Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH

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Le Projet Intégré REDD+ de la Mongala se propose de promouvoir des activités de production agricole et de gestion du couvert végétal permettant à la fois de réduire la pauvreté des ménages paysans et d’atténuer les émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts. Pour ce faire, la Banque Mondiale sollicite un financement du FONAREDD qui viendrait en complément aux activités du Projet d’Appui à la Réhabilitation et à la Relance du Secteur Agricole (PARRSA) en cours d’exécution dans la zone. Cet apport financier viendrait renforcer le PARRSA  suivant 4 grands axes : (1) la promotion d’une agriculture à faible impact (au travers d’incitations additionnelles aux dispositions prévues dans le PARRSA), (2) la promotion de l’agroforesterie comme mécanisme de restauration de la fertilité des terres en substitution progressive à la jachère traditionnelle ; (3) l’amélioration de la gouvernance par le renforcement des capacités des services publics et l’appui à la réorganisation des structures paysannes, le renforcement de l’aménagement et la gestion décentralisés des terroirs ainsi que la planification de l’affectation des terres et (4) la promotion des cultures pérennes et l’amélioration des rendements des cultures vivrières par l’introduction des nouveaux matériels génétiques végétaux.

Province : Province de la Mongala

Territoires 3 (Bumba, Lisala Bongandenga).

Coûts du programme : 12 000 000 USD

Organisations participantes : ENABEL 

Partenaires de mise en œuvre: 

  • Province de la Mongala
  • Coordination Provinciale de l’Environnement
  • Services Techniques Déconcentrés
  • Acteurs locaux de développement

Le programme intégré REDD+ est une réponse holistique aux différents moteurs et causes de la déforestation identifiés par différentes études et acceptés de manière consensuelle. Le présent programme vise à atteindre deux objectifs spécifiques qui  sont aussi les deux principaux résultats ou effets attendus : (i)  La gouvernance des ressources naturelles (forêts et terres) est améliorée dans les zones cibles ; (ii) L’impact des activités économiques et des dynamiques démographiques sur les forêts est réduit dans les zones cibles.

L’effet 1 vise l’amélioration globale de la gouvernance des ressources naturelles, principale cause indirecte de déforestation et de dégradation dans les trois Provinces cibles du programme (PNUD, 2014 & 2016) en assurant, à divers niveaux de la gouvernance territoriale.

L’effet 2 vise, en lien avec les appuis à la gouvernance des ressources naturelles de l’effet 1, l’accompagnement des activités économiques et des dynamiques démographiques afin d’en réduire l’impact sur les forêts et de contribuer directement à l‘amélioration des revenus des communautés locales, y compris les peuples autochtones, les femmes et les jeunes par l’adoption par les ménages producteurs agricoles de modèles plus productifs, l’appui aux moyens de subsistance alternatifs et une meilleure compréhension des dynamiques démographiques.

 

Coûts du programme : 33 000 000 M$

Organisation(s) Participante(s): Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD)

Lieu du programme :

Province :

Ituri, Tshopo et Bas-Uélé

 

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Le programme intégré de la Province de l’Equateur s’inscrit dans un contexte mondial de réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES), issus de la déforestation et de la dégradation des forêts. Le stock relativement important de carbone forestier, estimé à 148.85 Mg/ha pour la province, constitue un repère crédible pour des évaluations des émissions annuelles dues à la déforestation, requises au paiement éventuel REDD dont le principe reste lié aux résultats.

 

Pour adresser efficacement les moteurs de la déforestation que sont principalement l’agriculture itinérante sur brûlis, la collecte de bois-énergie, l’exploitation forestière abusive, l’affectation non cohérente et planifiée des espaces, le programme se propose, en plus d’actions immédiates de riposte, de promouvoir des stratégies d’adaptation et se traduiraient par le maintien ou l’accroissement des superficies forestières. Dans ce contexte, le programme adoptera des méthodes d’afforestation communautaires et individuelles en vue de la conquête des savanes foncièrement sécurisées ; assurera la promotion de l’Agroforesterie ainsi que d’une agriculture durable et de conservation dans les jachères post-culturales pour contenir des nouveaux fronts de défrichement en forêts naturelles et appuiera des itinéraires agricoles susceptibles de procurer aux communautés bénéficiaires des revenus substantiels et durables, qui les sortiraient graduellement du cercle vicieux de la pauvreté. Pour ce faire, le programme exploitera le principe de paiement pour services environnementaux (PSE), basé sur les résultats et impulsé par une dynamique locale de développement. Les revenus issus indistinctement des PSE et de l’exploitation communautaire à terme des produits (vivriers et ligneux) d’exploitation, sont gérés dans un contexte de pérennisation dans le cadre de caisse de résilience à travers les Associations Villageoises d’Epargne et Crédits (AVEC).

Coûts du Programme : 10 000 000 USD

Organisation(s) Participante(s) : Consortium Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), Chef de file et WWF/RD Congo.

Organisations Participantes :

  1. Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO)
  2. WWF
  3. Ministère de l’Environnement et Développement Durable (MEDD)
  4. Ministère de l’Agriculture, Pêche et Elevage (MAPE).

Lieu du Programme : 

Province : Equateur

Territoires: Bikoro, Lukolela, Ingende et Bomongo

Secteurs: 6 Secteurs et 4 Territoires (Bikoro [3], Lukolela [1], Ingende [1] et Bomongo [1])

Le PIREDD Sud-Ubangi financera des actions mutisectorielles permettant d’atténuer les émissions liées à la

déforestation et à la dégradation des forêts. Pour ce faire, le FONAREDD complétera le PARRSA[1] pour que les investissements réalisés s’intègrent dans une vision REDD+ du développement local. Ainsi, le PIREDD appuiera :

  • le renforcement de la gestion durable des terroirs par les communautés pour encourager un développement planifié qui réduise la déforestation ;
  • le soutien à des projets agricoles à faible impact sur la forêt (agroforesterie, reconquête des savanes, améliorations des itinéraires agricoles…) via la mise en place de critères REDD+ pour l’attribution des subventions ;
  • Le renforcement des capacités des acteurs pour intégrer REDD+ dans le développement local.

 

Le PIREDD appuiera la mise en place et le renforcement des capacités des CARG[2] et d’autres outils de gouvernance participative des terroirs, la formulation de Plans de gestion et de Plans de Développement Durable et le financement de projets visant, entre autres, la mise en valeur des savanes, la gestion améliorée des jachères, les cultures pérennes, l’agroforesterie et la diversification des activités agricoles.

Organisation(s) Participante(s) : Banque mondiale

 

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