Le FONAREDD a rédigé en 2022, une note d’orientation sur l’intégration de la dimension genre. Le Fonds a un mandat clair d’intégrer les aspects Genre dans ses processus et opérations selon son Manuel d’Opérations qui décline l’appui du Fonds aux groupes vulnérables (femmes, jeunes, populations autochtones) et l’importance de sécuriser leur participation dans les processus de prise de décision. Le Plan d’Investissement du FONAREDD (2015) souligne également l’importance des parties prenantes : « Les droits et aspirations de toutes les parties prenantes, y compris les communautés locales et les groupes fragilisés et marginalisés, comme les peuples autochtones ou les femmes et les jeunes, sont pris en considération dès la première phase de programmation [ou pendant la préprogrammation], lesquels doivent contribuer à l’amélioration des conditions de vie de ces parties prenantes et promouvoir l’égalité des sexes. »
Au niveau des programmes sectoriels comme l’appui à la réforme, l’intégration de l’aspect genre est surtout retenue dans l’élaboration des politiques et des lois. Celles-ci visent notamment à assurer les droits des femmes, et autres groupes identifiés comme marginalisés, dans les domaines fonciers, de l’utilisation des terres ou des droits d’usage (aménagement du territoire) ainsi que du droit de propriété des forêts. Le Programme Energie vise surtout la participation et l’intégration des femmes dans le marché, c’est-à dire dans la filière du bois-énergie : revenus, emplois et entreprenariat.
Pour les PIREDD et les autres projets sectoriels mis en œuvre en 2023, on tient compte du genre au niveau du contexte, de la mise en œuvre, du suivi-évaluation et du budget.
L’aspect genre constitue un élément central de la bonne mise en œuvre des programmes et de l’atteinte des objectifs. L’analyse genre va dans la considération de la participation des groupes considérés marginalisés ou vulnérables (femmes, jeunes et PA) aux instances décisionnelles locales ainsi qu’aux structures de gouvernance des programmes, notamment leurs Comités de pilotage (COPIL).
L’autre aspect de la prise en compte du genre est le pourcentage des bénéficiaires femmes, hommes, jeunes et PA de différentes activités mises en œuvre par chaque programme.