Entebbe (Ouganda), 29 septembre 2025 – Le FONAREDD a pris part à la 6ᵉ Réunion des Directeurs du financement climatique d’Afrique de l’Est (EACFDLM), organisée du 22 au 26 septembre 2025 au Lake Victoria Serena Golf Resort & Spa, sous le thème : « Tirer parti des approches innovantes de gouvernance climatique pour accélérer la mobilisation du financement climatique ».
Cette rencontre biannuelle a réuni les ministères des Finances de la région, les institutions régionales et les partenaires techniques et financiers pour examiner les avancées en matière de mobilisation des financements climatiques, partager des expériences concrètes et préparer une position commune de l’Afrique de l’Est à la COP30.
Le FONAREDD à travers son Secrétaire Exécutif National, Monsieur Bavon N’SA MPUTU ELIMA a présenté les progrès réalisés dans plusieurs chantiers stratégiques et particulièrement dans le cadre du partenariat RDC-CAFI. Il s’agit de :
Gouvernance & instruments
Dans les mines & hydrocarbures, un budget de 633 000 USD soutient l’application des obligations environnementales, la publication des contrats et l’élaboration de normes REDD adaptées au secteur. Le PAAJ (budget 8 M USD) appuie 6 ministères (AT, Agriculture, Forêt, Plan, Mines, Hydrocarbures) et deux entités (ACE, ITIE) pour atteindre 36 jalons d’ici 2026. Le programme PSE, en instruction avec la Banque mondiale (30 M USD), vise un mécanisme national durable et inclusif (traçabilité, paiements digitaux, sécurisation foncière, extension agroforesterie/reboisement, renforcement des capacités locales).
Le FONAREDD a également partagé ses résultats en matière de soutien à l’agriculture durable (PIREDD, agroforesterie, cultures vivrières et pérennes), de planification familiale (avec plus de 7 millions de bénéficiaires atteints) et de gouvernance environnementale dans les secteurs minier et énergétique.
À l’issue de cette réunion, le FONAREDD a insisté sur trois priorités pour la RDC :
La participation du FONAREDD à la 6ᵉ EACFDLM illustre l’engagement de la RDC à intégrer le climat dans sa politique économique, à opérationnaliser ses marchés carbones et à renforcer la gouvernance de ses secteurs stratégiques. À travers ces efforts, le pays se positionne comme un acteur clé de la mobilisation des financements climatiques en Afrique et sur la scène internationale.