Quand l’agroforesterie redonne vie aux terres dégradées du Maniema

 

 

MASOLELA MASUDI fait partie des bénéficiaires appuyés par le PIREDD MANIEMA pour la mise en œuvre des activités agroforestières dans le village FATAKI. (Village situé dans le Terrioire Pangi, Province du Maniema)

 

«Le changement le plus remarquable que nous avons observé dans notre localité est celui de la saison sèche, qui devient plus longue que la saison des pluies, avec un soleil ardent. C’est qui est à la base de la diminution de la production agricole. Quand le projet est arrivé, des formations axées sur la préservation de l’environnement nous ont été proposées en associant la culture d’arachide aux arbres dans nos jardins. Grâce aux formations reçues, nous avons compris que c’est dans l’intérêt de notre communauté d’adopter l’agroforesterie afin de lutter contre les effets du changement climatique. Autrefois, le site où je me trouve actuellement était abandonné, car la terre n’était plus fertile. J’ai réussi à transformer cet espace en une terre agricole grâce à l’appui du Programme. Je cultive l’arachide comme culture principale que j’associe actuellement avec la plantation des avocatiers et des cacaoyers ». A-t-il déclaré.

 

Dans ce village, la population pratique traditionnellement l’agriculture itinérante sur brûlis. Face aux défis du changement climatique, de l’exploitation non durable des forêts, ces communautés ont été sensibilisées sur l’agroforesterie. Cette technique vise à soutenir les initiatives de restauration du paysage forestier à travers la plantation d’arbres dans les terres agricoles aux côtés des cultures vivrières.
En adoptant cette technique, les me ménages pourraient satisfaire leurs exigences en matière d’optimisation de la production agricole, générer des recettes financières et favoriser l’agro biodiversité, améliorant par conséquent leur moyen de subsistance.

 

Dans les zones d’intervention du PIREDD MANIEMA :

– 2 675 hectares ont été aménagés en intégrant les nouvelles pratiques agroforestières.
– 7 095 hectares ont été transformés en cultures vivrières (riz, maïs, soja, etc.), utilisant des semences améliorées et favorisant le développement de la chaîne de valeur.

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